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De la fumée s'élève au-dessus de Marawi après un bombardement des forces aériennes philippines sur des positions islamistes, le 14 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président Rodrigo Duterte a décrété cette mesure d'exception sur l'ensemble de la région de Mindanao le 23 mai, quelques heures après que des jihadistes eurent hissé le drapeau de l'EI sur de nombreux quartiers de Marawi, ville musulmane dans un pays à majorité catholique.
Voilà six semaines jour pour jour que l'armée philippine se bat maison après maison pour reconquérir la ville.
Des parlementaires de l'opposition avaient saisi la Cour suprême pour lui demander de rejeter la loi martiale à cause de "l'absence complète de justifications factuelles" à son établissement.
Mais la majorité des juges de la haute juridiction ont rejeté ce recours, a annoncé mardi 4 juillet le porte-parole de la Cour suprême Theodore Te, sans expliquer cette décision.
Les combats à Marawi, sur l'île de Mindanao, ont fait plus de 460 morts, poussé près de 400.000 personnes à fuir et détruit des quartiers entiers de la ville.
Epaulée par l'artillerie et l'aviation, appuyée par des militaires américains, l'armée philippine doit lutter pour chaque maison pour reprendre le contrôle de la situation.
Le chef de ces rebelles armés, Isnilon Hapilon, un des hommes les plus recherchés au monde, serait toujours en vie, terré dans une mosquée, a déclaré lundi 3 juillet le secrétaire philippin à la Défense, Delfin Lorenzana, lors d'une conférence de presse à Manille. Il s'est dit dans l'impossibilité de dire quand ses hommes serait en mesure de reprendre les 1.500 bâtiments et maisons tenus ou piégés par les insurgés.
AFP/VNA/CVN