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Les garçons dans l’Est d’Alep, en Syrie. |
"Il est totalement inacceptable que les enfants continuent à être tués et blessés chaque jour", a déclaré en janvier Geert Cappelaere, directeur régional de l'UNICEF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qualifiant janvier de "mois noir" dans cette région en crise.
Rien qu'en janvier dernier, l'escalade de la violence en Irak, en Libye, en Palestine, en Syrie et au Yémen a coûté la vie à au moins 83 enfants. "Ces enfants ont payé le prix fort pour des guerres qui n'ont absolument rien à voir avec eux. Leurs vies ont été écourtées, leurs familles brisées pour toujours par le chagrin", a ajouté M. Cappelaere.
"Nous continuons tous à être incapables d'empêcher la guerre d'affecter les enfants", a-t-il déploré. "Ce ne sont non pas des centaines, ni des milliers, mais des millions d'enfants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui ont vu leur enfance volée, qui ont été mutilés à vie, traumatisés, arrêtés et détenus, exploités, qu'on a empêchés d'aller à l'école et d'accéder aux services sanitaires les plus essentiels, qu'on a privés même du droit fondamental de jouer", a-t-il poursuivi.
"Nous n'avons aucune justification, aucune raison d'accepter cela comme une nouvelle norme", a insisté M. Cappelaere. "Les enfants ont peut-être été réduits au silence, mais leurs voix continueront d'être entendues. Leur message est notre message : la protection des enfants est essentielle en toutes circonstances, conformément au droit de la guerre", a-t-il ajouté. "Enfreindre ce droit est l'un des crimes qui compromettent l'avenir, et pas seulement celui des enfants", a-t-il averti.