Belgique
Abdeslam : la stratégie du silence, reprise du procès le 8 février

Salah Abdeslam, le seul membre encore vivant des commandos jihadistes qui ont fait 130 morts en novembre 2015 à Paris, a décidé de garder le silence. Une stratégie de "défense" annoncée dès le premier jour lundi 5 février de son procès à Bruxelles pour une fusillade avec la police, qui doit reprendre jeudi 8 février.

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Des militaires déployés le 5 février autour du Palais de Justice de Bruxelles, où est jugé Salah Abdeslam, l'unique survivant des commandos responsables des attaques terroristes du novembre 2015 à Paris.

Une peine de vingt ans de prison a été requise contre lui pour avoir tiré sur des policiers à Bruxelles à la fin de sa cavale, en mars 2016. L'audience a été suspendue jusqu'à jeudi 8 février, qui pourrait être le dernier jour des débats, au lieu de vendredi 9 février comme initialement prévu, le jugement devant être mis en délibéré.

"Je ne souhaite pas répondre, à aucune question", a déclaré d'emblée Salah Abdeslam, arrivé au tribunal correctionnel vêtu d'une veste claire et d'un pantalon noir, lorsqu'a commencé son interrogatoire sur les faits.

Son avocat Sven Mary a aussi fait savoir que son client ne souhaitait qu'aucune image de lui ne soit prise par les médias.

La procureure fédérale Kathleen Grosjean a requis, dès lundi après-midi 5 février, une même peine de 20 ans de prison contre lui et contre Sofiane Ayari, lui aussi accusé d'avoir tiré sur des policiers le 15 mars 2016 dans la commune bruxelloise de Forest.

Il s'agit de la peine maximale prévue en correctionnelle pour les faits jugés, selon la représentante du parquet. Des sources judiciaires avaient précédemment estimé qu'elle pouvait atteindre 40 ans.

À l'issue de l'audience, Salah Abdeslam a été transféré à la prison de Vendin-Le-Vieil (Nord de la France), distante de 150 km, où il est arrivé peut après 20h00 (19h00 GMT), a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire. Il doit y séjourner pendant le procès dans les mêmes conditions qu'a la prison de Fleury-Mérogis, en région parisienne, où il a été incarcéré fin avril 2016 et d'où il a été extrait dans la nuit de lundi 5 février à mardi 6 février pour le procès.

AFP/VNA/CVN

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