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Des migrants autour d'un feu dans l'attente de traverser la rivière Maritsa pour atteindre la Grèce, à Edirne (Turquie), le 1er mars. |
"Les autorités grecques doivent de manière urgente s'occuper des conditions d'hygiène précaires, de la détresse psychologique (...) qui menacent la santé des demandeurs d'asile et migrants sur les îles", a estimé Dunja Mijatovic, qui a effectué une visite dans le pays au début du mois de juin.
Dans les camps d'enregistrement et d'accueil situés sur cinq îles de la mer Egée, dont Lesbos, vivent au total 31.000 personnes pour 6.000 places.
Les toilettes et les points d'eau y restent insuffisants. La commissaire s'est également inquiétée de la décision du gouvernement grec d'expulser des milliers de réfugiés qui bénéficiaient de logements sociaux.
La nouvelle législation grecque sur l'asile, mise en application depuis le 1er juin, a réduit de six mois à un mois la période pendant laquelle les réfugiés ayant obtenu l'asile peuvent rester dans ces appartements financés par l'UE dans le cadre du programme d'hébergement ESTIA géré par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). Plus de 11.200 réfugiés doivent quitter leurs logements, selon le ministère grec des Migrations.
Cette décision pourrait "les menacer de devenir des sans-abris", estime la commissaire. Elle a appelé "les autorités grecques à les aider et à concevoir et mettre en oeuvre des politiques d'intégration sur le long terme".
APS/VNA/CVN