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Trois cas de coronavirus ont été détectés à la cité judiciaire de Nancy, de nouveau contrainte à réduire fortement ses activités |
"À la suite de la révélation de trois cas de COVID avérés parmi les fonctionnaires et les magistrats (un cas révélé le 5 juin, deux le 9 juin), l'ARS (Agence régionale de Santé) nous a demandé de réduire l'activité de la Cité judiciaire au minimum", a expliqué François Pérain.
"Ce jour, la Cité judiciaire de Nancy assurera les seules urgences (audience de comparution immédiate, débats devant le juge des libertés et de la détention...)", poursuit le procureur. La durée de cette réduction des activités n'est pour le moment pas connue et dépendra des prescriptions sanitaires. "Nous avons demandé à l'ARS qu'une campagne de tests soit organisée", a également indiqué M. Pérain.
À la cité judiciaire de Nancy travaillent 150 greffiers et fonctionnaires et 61 magistrats, soit 211 personnes, sans compter les vacataires et les différents contractuels, précise-t-il. Selon les derniers chiffres diffusés par l'ARS, 352 personnes sont mortes du COVID-19 dans les établissements sanitaires de Meurthe-et-Moselle depuis début mars et 123 personnes y étaient encore hospitalisées lundi 8 juin, dont neuf en réanimation ou soins intensifs. Dans l'ensemble du Grand Est, l'une des régions françaises les plus touchées par l'épidémie, 1.698 malades du COVID-19 restent hospitalisés.
AFP/VNA/CVN