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Un soignant prêt à vacciner des patients à Vaccoi à Bagneux (Hauts-de-Seine), le 9 janvier. |
En déplacement à Tarbes (Hautes-Pyrénées), le Premier ministre Jean Castex a défendu des "mesures difficiles mais nécessaires" face à une "épidémie (qui) ne faiblit pas, ou qui se renforce dans certaines zones du territoire".
La nouvelle mesure va s'appliquer à partir de dimanche 10 janvier dans huit départements : le Cher, l'Allier, la Côte-d'Or, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, ainsi que le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône, ont annoncé samedi les préfectures concernées.
À Marseille, la mairie, à gauche, et la région, à droite, avaient dénoncé d'une même voix la mesure, qui, selon eux, n'a pas prouvé son efficacité. Mais le préfet des Bouches-du-Rhône a justifié sa décision, après la découverte d'un cluster familial "élargi" (21 cas) présentant le nouveau variant britannique au coronavirus, réputé plus contagieux.
Le Var et la Drôme, qui ne faisaient pourtant pas partie des départements envisagés, ont annoncé à leur tour la mise sous cloche à 18h00, à compter de mardi 5 janvier seulement. En cause : une "aggravation brutale de la circulation du virus", a-t-on expliqué à Matignon. La préfecture de la Drôme souligne notamment que le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes testées positives au Covid sur l'ensemble des personnes testées, est le plus élevé de la région Auvergne-Rhône-Alpes (9,4%).
Tous ces départements rejoindront les quinze autres, principalement de l'est de la France, qui sont déjà soumis à un couvre-feu avancé depuis une semaine, tandis que le reste du territoire le maintient à 20h00. Malgré des indicateurs préoccupants, les préfectures de Haute-Savoie et de l'Yonne n'ont pas avancé leur couvre-feu.
AFP/VNA/CVN