"La FIFA "était une organisation cliniquement morte le jour de mon élection", affirme Infantino

Le jour de son élection, "la FIFA était une organisation cliniquement morte" mais plus de deux ans après elle est devenue "une organisation vivante, pleine de joie, de passion, avec une vision pour un avenir", s'est félicité Gianni Infantino mercredi 13 juin lors du 68e Congrès de l'instance à Moscou.

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Le président de la FIFA, Gianni Infantino, lors de l'ouverture du 68e Congrès de l'organisation, à Moscou, le 13 juin.
Photo: AFP/VNA/CVN

"Deux ans et trois quatre-mois après mon élection, il est peut-être temps de regarder en arrière. Le 26 février 2016, le jour de l'élection, la FIFA était une organisation cliniquement morte", a déclaré M. Infantino, dans son discours inaugural réalisé en quatre langues (français, allemand, anglais, espagnol).

"Aujourd'hui, la FIFA est une organisation vivante, pleine de joie, de passion, avec une vision pour un avenir. J'ai été élu sur la base d'un programme et avec vous tous on a essayé de le mettre en pratique", a-t-il ajouté, alors qu'il jouera sa réélection dans un an, lors du Congrès de Paris.

Au-delà de la mise en place de réformes institutionnelles indispensables après le scandale de corruption qui a entraîné la démission de son prédécesseur Sepp Blatter (limitation de la durée des mandats, contrôle d'intégrité des membres du Conseil...), M. Infantino s'est efforcé de redorer l'image de l'instance.

"Nous devons respecter les règles que nous sommes fixés, être transparents dans nos flux financiers", a-t-il plaidé devant les 210 délégués des fédérations membres présents. "Tout le travail n'est pas encore fini, j'en suis conscient. C'est simplement quand il y a un problème qu'on en parle dans la presse. Si quelque chose devait mal se passer, aujourd'hui on pourra intervenir dans tous les domaines qui nous intéressent."

"Je suis fier de ce que nous avons accompli pour que la FIFA soit une organisation ouverte et démocratique", a-t-il ajouté.

L'ex-bras droit de Michel Platini à la présidence de l'UEFA a ensuite égrené les mesures spectaculaires mises en place: l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), "bénéfique pour le football", et le Mondial à 48 équipes à partir de l'édition 2026.

Il a également affirmé vouloir faire une "révolution du système des transferts" pour "mettre un terme à cette image salie", "protéger les joueurs et les clubs qui forment les joueurs".

"Si nous ne le faisons pas la formation des talents sera mises à mal", a déclaré le Suisse. "Certes nous n'allons pas nous faire que des amis, mais cela ne va pas bien. Il faut trouver une solution".

À l'issue du 68e Congrès, les délégués vont devoir choisir entre la triple candidature États-Unis/Canada/Mexique, favorite, et le dossier du Maroc, pour désigner le (ou les) pays-hôte(s) du Mondial-2026.


AFP/VNA/CVN

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