Mondial-2018: de l'Allemand Löw au Russe Cherchesov, cinq sélectionneurs à suivre

De l'Allemand Joachim Löw, en quête d'un doublé historique avec l'Allemagne, au Russe Stanislav Cherchesov, qui cherchera à éviter au pays-hôte l'humiliation d'une élimination dès le premier tour, voici cinq sélectionneurs à suivre durant le Mondial-2018 (14 juin - 15 juillet).

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Joachim Löw en conférence de presse avant le match amical face au Brésil, à Berlin, le 26 mars.
Photo: AFP/VNA/CVN

Joachim Löw, pour l'histoire

Après le triomphe, l'exploit historique? Le sélectionneur allemand Joachim Löw (58 ans), déjà sacré champion du monde en 2014 au Brésil, peut devenir en Russie le premier coach depuis la Seconde Guerre mondiale à remporter deux Coupes du monde d'affilée. Le seul à l'avoir fait avant lui est l'Italien Vittorio Pozzo, en 1934 et 1938... une autre époque!

"Gagner une deuxième Coupe du monde de suite est probablement la chose la plus difficile que vous pouvez imaginer. Quand vous êtes assez chanceux d'en gagner déjà une, vous avez besoin d'une faim énorme, d'une réelle détermination" pour la remporter de nouveau, prévenait auprès de l'AFP Jürgen Klinsmann, l'ancien "boss" de Löw à la tête de la "Mannschaft". Au minimum en demi-finale depuis 2002, l'Allemagne fait encore une fois figure de grand favori.

Tite, un cauchemar à faire oublier

Le sélectionneur brésilien Tite lors de l'amical face à l'Austriche, à Vienne, le 10 juin.
Photo: AFP/VNA/CVN

Faire oublier le traumatisme du Mondial-2014 à la maison et restaurer le prestige de la plus grande nation du foot mondial: la mission d'Adenor Leonardo Bacchi, plus connu sous le surnom de Tite, est aussi ambitieuse que nécessaire depuis l'humiliante défaite 7-1 à domicile en demi-finale contre l'Allemagne.

Nommé en juin 2016, après le mandat désastreux de Dunga, Tite (57 ans) a réussi a redonner confiance à la bande à Marcelo, à l'image d'une campagne impressionnante lors des éliminatoires. Le coach pourra compter sur la superstar Neymar, de retour de blessure au meilleur moment après plus de trois mois d'absence, pour enfin tourner la page du "Mineirazo".

Hervé Renard, enfin dans la cour des grands

Le sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, lors du match amical face à l'Ukraine, à Genève, le 31 mai.
Photo: AFP/VNA/CVN

Sous-estimé en France, il est devenu un roi en Afrique et espère élargir son aura sur la scène mondiale: Hervé Renard va disputer, à 49 ans, la première Coupe du monde de sa carrière. Après avoir conquis deux CAN en l'espace de trois ans (2012 avec la Zambie, et 2015 avec la Côte d'Ivoire), le Français a réussi l'exploit de qualifier le Maroc pour le Mondial, compétition que le pays n'avait plus disputé depuis... 20 ans!

Dans un groupe B très relevé avec l'Espagne, le Portugal et l'Iran, la solide sélection marocaine, seule équipe à ne pas avoir encaissé le moindre but durant les éliminatoires, pourra notamment compter sur ses nombreux talents issus de la diaspora (France, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Portugal) pour tenter de franchir le deuxième tour.

Hector Cuper, et la soif de revanche

Le sélectionneur argentin de l'Égypte, Hector Cuper, durant l'amical face à la Belgique, à Bruxelles, le 6 juin.
Photo: AFP/VNA/CVN

De zéro à héros: conspué à ses débuts en 2015 pour avoir fait de l'Égypte une équipe extrêmement défensive, l'Argentin Hector Cuper (62 ans) a finalement conquis les coeurs d'un public très exigeant en ramenant "les Pharaons" sur le devant de la scène footballistique internationale et en mettant fin à 28 ans de disette. Mais en Russie, la "malédiction Cuper" ou autrement dit le fait d'atteindre la finale sans l'emporter, finira-t-elle par s'arrêter ?

Défait lors de toutes les finales de sa carrière, notamment lors de la CAN-2017 ou en Ligue des champions avec Valence (2000, 2001), il faudrait toutefois un miracle pour que son équipe, 45e au classement FIFA, parvienne à décrocher le titre mondial. Tout dépendra de l'état de forme de son métronome Mohamed Salah, meilleur joueur de l'année en Premier League, qui espère être remis à temps d'une blessure à l'épaule...

Stanislav Cherchesov, et l'orgueil du pays-hôte

Le sélectionneur russe Stanislav Cherchesov durant un entraînement à Moscou, le 9 juin.
Photo: AFP/VNA/CVN

"Concernant notre sélection, je dois reconnaître un fait: malheureusement, elle n'a pas eu de grands résultats dernièrement. Mais nous espérons (...) qu'elle jouera dignement, montrera un beau football, intéressant et moderne, et se battra jusqu'au bout": le message du président russe Vladimir Poutine sonne comme un avertissement au sélectionneur Stanislav Cherchesov.

À quelques heures du coup d'envoi du Mondial-2018, censé permettre au "softpower" russe de briller sur la scène internationale, la "Sbornaya" de Cherchesov (54 ans) aborde la compétition en plein doutes avec le bilan terrible de zéro match remporté en 2018. En cas d'élimination au 1er tour dans un groupe assez ouvert (Arabie Saoudite, Égypte, Uruguay), le sentiment d'humiliation risquerait de gâcher la fête.

AFP/VNA/CVN

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