>>Mode : coup d’envoi des défilés parisiens, "la vie continue"
>>Fashion Week Milan : homme de la forêt ou family man
On a vu des hommes virils, sportifs et classe à la fois chez Bottega Veneta, où le directeur artistique Thomas Maier avait choisi de s'inspirer "de la fascination d'un voyage du type "retour à la nature", à la recherche d'une quête spirituelle".
Les mannequins portent des chaussures de trekking aux pieds, avec de grosses chaussettes remontant jusqu'à mi-mollet et recouvrant des pantalons en molleton, type fuseau de montagne.
Des hauts plateaux d'Afghanistan, les modèles ont ramené des calottes qui rappellent les couvre-chefs des Pachtounes, tandis que maille et velours apportent une touche de confort à cette collection sportswear chic, où le gris chiné du granit et le kaki des arbres prédominent, avec des touches de bleu, de vert et de rouge.
Voyage encore chez Salvatore Ferragamo, dont l'homme, urbain s'il en est, très business - le défilé se tient toujours au sein de la Bourse de Milan et ici, on porte des cravates fines, ce qu'on ne voit pas ailleurs -, s'est rendu chez les Mauritaniens, dont les tapis faits main ornent le podium.
Dessinée par Massimiliano Giornetti, qui la qualifie "d'élégante et de nonchalante", la collection se démarque par un choix pointu de ses couleurs - moutarde, chocolat, vert émeraude, crème, camel, rouge brique -, de ses coupes, droites et sans fioritures, et pour ses chaussures, très couture.
Les pantalons, sombres aux fines rayures, sont cigarette, avec leur revers au dessus des chevilles, et à la ceinture, est accrochée une petite pochette en cuir qui tombe sur les fesses. Sur la tête ? Une casquette !
Virilité toujours chez Vivienne Westwood, qui sait sublimer les hommes et leur plastique, en leur faisant porter des slips en soie, ou des tuniques déchirées ou à trous, laissant entrevoir des tatouages.
Les pantalons sont taille basse, larges, laissant nonchalamment entrevoir les caleçons à rayures, très British, un côté dandy tout comme les costumes, très réussis.
Parfois lacés à la taille, rayés, à mi-mollet, ces sortes de pantacourts chics ne détonneraient ni à la City ni sur un yacht.
Mais ces hommes sont également sensibles, capables de s'enflammer pour le dernier combat de la Lady anglaise, à savoir les hommes politiques, qu'elles qualifient de "criminels", car ils "jouent ensemble à de gigantesques parties de Monopoly avec les banques centrales".
Selon elle, "l'austérité (que certains hommes politiques prônent, ndlr) n'est qu'une façon de transférer la richesse des pauvres vers les riches".
L'homme Missoni est également un grand voyageur, son inspiration va du Maroc à l'Inde et, vêtu de costumes aux chevrons caractéristiques, aux couleurs naturelles, promène son élégance racée en toutes circonstances.
Pour Prada, été rime avec... jouet : ses mannequins, défilant devant l'acteur américain Willem Dafoe, arborent sur leurs pulls et leurs chemisettes lapins en peluche, petites voitures et fusées.
Et comme il fait encore chaud en soirée à Milan, c'est le short qui est de rigueur, en cuir ou en tissu qui brille, coutures apparentes, et ceinturé.
Des chaussettes épaisses montent à mi-mollet et ils portent sur le dos un veston, dont dépassent des manches de chemise blanche, comme chez Lestat le vampire.
Les débardeurs sont très échancrés sur le torse et la blouse se rentre dans le pantalon sur le devant, comme pour les filles, dont quelques-unes ont, comme c'est devenu l'habitude chez Prada, défilé de pair avec leurs camarades masculins, avec force manteaux en sequins et lapinous brillants sur leurs robes.
La troisième journée de la Fashion Week milanaise, le 22 juin, voit défiler les collections de Gucci, Etro, Canali et Fendi.
>>Fashion Week Milan : homme de la forêt ou family man
Un mannequin avec une création de Vivienne Westwood lors de la Semaine de la mode à Milan, le 21 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
On a vu des hommes virils, sportifs et classe à la fois chez Bottega Veneta, où le directeur artistique Thomas Maier avait choisi de s'inspirer "de la fascination d'un voyage du type "retour à la nature", à la recherche d'une quête spirituelle".
Les mannequins portent des chaussures de trekking aux pieds, avec de grosses chaussettes remontant jusqu'à mi-mollet et recouvrant des pantalons en molleton, type fuseau de montagne.
Des hauts plateaux d'Afghanistan, les modèles ont ramené des calottes qui rappellent les couvre-chefs des Pachtounes, tandis que maille et velours apportent une touche de confort à cette collection sportswear chic, où le gris chiné du granit et le kaki des arbres prédominent, avec des touches de bleu, de vert et de rouge.
Un mannequin avec une création de Missoni lors de la Semaine de la mode à Milan, le 21 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Voyage encore chez Salvatore Ferragamo, dont l'homme, urbain s'il en est, très business - le défilé se tient toujours au sein de la Bourse de Milan et ici, on porte des cravates fines, ce qu'on ne voit pas ailleurs -, s'est rendu chez les Mauritaniens, dont les tapis faits main ornent le podium.
Dessinée par Massimiliano Giornetti, qui la qualifie "d'élégante et de nonchalante", la collection se démarque par un choix pointu de ses couleurs - moutarde, chocolat, vert émeraude, crème, camel, rouge brique -, de ses coupes, droites et sans fioritures, et pour ses chaussures, très couture.
Les pantalons, sombres aux fines rayures, sont cigarette, avec leur revers au dessus des chevilles, et à la ceinture, est accrochée une petite pochette en cuir qui tombe sur les fesses. Sur la tête ? Une casquette !
Virilité toujours chez Vivienne Westwood, qui sait sublimer les hommes et leur plastique, en leur faisant porter des slips en soie, ou des tuniques déchirées ou à trous, laissant entrevoir des tatouages.
Les pantalons sont taille basse, larges, laissant nonchalamment entrevoir les caleçons à rayures, très British, un côté dandy tout comme les costumes, très réussis.
Un mannequin avec une création de Vivienne Westwood lors de la Semaine de la mode à Milan, le 21 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Parfois lacés à la taille, rayés, à mi-mollet, ces sortes de pantacourts chics ne détonneraient ni à la City ni sur un yacht.
Mais ces hommes sont également sensibles, capables de s'enflammer pour le dernier combat de la Lady anglaise, à savoir les hommes politiques, qu'elles qualifient de "criminels", car ils "jouent ensemble à de gigantesques parties de Monopoly avec les banques centrales".
Selon elle, "l'austérité (que certains hommes politiques prônent, ndlr) n'est qu'une façon de transférer la richesse des pauvres vers les riches".
L'homme Missoni est également un grand voyageur, son inspiration va du Maroc à l'Inde et, vêtu de costumes aux chevrons caractéristiques, aux couleurs naturelles, promène son élégance racée en toutes circonstances.
Pour Prada, été rime avec... jouet : ses mannequins, défilant devant l'acteur américain Willem Dafoe, arborent sur leurs pulls et leurs chemisettes lapins en peluche, petites voitures et fusées.
Et comme il fait encore chaud en soirée à Milan, c'est le short qui est de rigueur, en cuir ou en tissu qui brille, coutures apparentes, et ceinturé.
Des chaussettes épaisses montent à mi-mollet et ils portent sur le dos un veston, dont dépassent des manches de chemise blanche, comme chez Lestat le vampire.
Les débardeurs sont très échancrés sur le torse et la blouse se rentre dans le pantalon sur le devant, comme pour les filles, dont quelques-unes ont, comme c'est devenu l'habitude chez Prada, défilé de pair avec leurs camarades masculins, avec force manteaux en sequins et lapinous brillants sur leurs robes.
La troisième journée de la Fashion Week milanaise, le 22 juin, voit défiler les collections de Gucci, Etro, Canali et Fendi.
AFP/VNA/CVN