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Une femme observe une fresque murale découverte au temple de Soleb, au Soudan, et exposée au Musée national à Khartoum, le 19 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les trois reliques ont été découvertes dans trois sites archéologiques différents ces dernières années au Soudan, et ont été restaurées par une équipe d'experts français.
Il s'agit d'une fresque murale ayant appartenu à une ancienne reine nubienne, d'une stèle méroïtique --le plus ancien témoignage d'écriture antique purement africaine-- et d'un relief mural sculpté, vieux de près de 3.500 ans.
La fresque a été découverte sur le site d'El-Hassa, la stèle dans la "cité des morts" de Sedeinga et le relief dans le temple de Soleb, des lieux tous situés dans le nord du Soudan, où une équipe d'archéologues français et soudanais mène des fouilles depuis plusieurs années.
Les trois pièces ont été remises jeudi 19 septembre au Musée national du Soudan, pour célébrer un demi-siècle de présence d'archéologues français dans le pays. "L'idée est de rendre au musée les objets les plus importants découverts et restaurés", a déclaré Marc Maillot, directeur de l'unité archéologique française déployée au Soudan.
La vallée du Nil soudanaise suscite un intérêt croissant auprès des archéologues, qui mènent des fouilles pour exhumer les vestiges du royaume de Koush, dirigé par des "pharaons noirs".
Ce royaume a régné pendant plus de 1.000 ans entre l'actuelle capitale soudanaise Khartoum et la frontière égyptienne. Et selon les archéologues, les vestiges d'autres royaumes ensevelis restent à encore exhumer.
AFP/VNA/CVN