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Vente de riz sur un marché de Bangkok. |
Photo : FAO/CVN |
Des simulations ont été faites pour évaluer cet impact sur les prix alimentaires mondiaux en raison d'une baisse des exportations de céréales et d'huile végétale en provenance d'Ukraine et de Russie, a révélé Maximo Torero.
Reposant sur leurs valeurs de référence déjà élevées, le prix du blé devrait augmenter de 8,7% dans un scénario de choc modéré et de 21,5% dans un scénario de choc sévère, a dit M. Torero à la presse au siège de l'ONU.
Pour sa part, le prix du maïs devrait connaître une hausse de 8,2% en scénario modéré et 19,5% en scénario sévère. Pour d'autres céréales secondaires, les prix devraient augmenter de 7% à 19,9% et ceux des oléagineux de 10,5% à 17,9%, a-t-il précisé.
Au niveau de la sécurité alimentaire, dans un scénario de choc modéré, le nombre des personnes sous-alimentées dans le monde devrait augmenter de 7,6 millions, pouvant atteindre 13,1 millions dans un scénario de choc sévère, a averti l'économiste.
Les prix alimentaires internationaux avaient déjà atteint un record absolu avant même le conflit en Ukraine. L'Indice des prix des produits alimentaires de la FAO s'établissait en moyenne à 140,7 points en février, soit +3,9 points par rapport au mois précédent et +20,7 points par rapport à la même période l'an dernier.
En 2021, la Russie et l'Ukraine étaient classées parmi les plus grands exportateurs de blé, de maïs, de colza, de graines de tournesol et d'huile de tournesol.
Xinhua/VNA/CVN