Dans un premier scénario, le gouverneur de la BEV prévoit une croissance du crédit et des moyens de paiement de l'ordre de 25% à 27% au lieu de 30% en 2009. Pour lui, la rentabilité des activités d'investissement serait légèrement inférieure à celle de 2008, et le ratio marginal de production de capital (ICOR) pour la période 2009-2010 serait de 7,7 grâce au renforcement de l'investissement suite à l'application des mesures gouvernementales de soutien de la consommation et de la production.
Sur le marché mondial, le cours du pétrole brut repartirait à la hausse pour atteindre une moyenne de 70-75 dollars le baril. Le prix du riz sur le marché mondial aurait tendance à augmenter avec une moyenne de 750 dollars la tonne. Ainsi, sur la base des analyses des facteurs essentiels, la croissance économique devrait être de 6-6,5% l'an prochain et l'inflation, de 10% environ.
Dans un 2e scénario, la croissance du crédit et des moyens de paiement serait inférieure à celle envisagée dans le premier (23-25% en 2010 contre 25-27% en 2009) et la rentabilité des activités d'investissement serait équivalente à celle de 2008, avec un ICOR de 7-7,5.
Sur le marché mondial, le cours du brut serait de 70-75 dollars comme dans le premier scénario et conformément aux prévisions de l'IMF données le 8 juillet 2009.
Le cours du riz aurait tendance à rebondir pour atteindre 600 dollars la tonne en moyenne. Dans ces conditions, la croissance économique est estimée à 6,2-7% et l'inflation, à 7,5-8,5%.
Sur la période 2009-2010, selon M. Giàu, le rythme de croissance serait maintenu, en revanche, l'inflation aurait tendance à augmenter.
Dans ces 2 scénarii, le gouverneur de la BEV a également donné des prévisions sur plusieurs indices macroéconomiques de cette année, notamment une croissance de l'ordre de 5% et une inflation de 6-8%.
La BEV s’est engagée à continuer d'appliquer des politiques de bonification des prêts bancaires d'ici la fin de l'année.
Durant les derniers mois de l'année, malgré les difficultés, la production et le commerce connaîtraient de meilleures conditions mais l'inflation aurait tendance à augmenter en raison des politiques financières et monétaires assouplies, qui sont actuellement pratiquées afin de lutter contre la crise.
Linh Thao/CVN