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Dans le quartier d'Oxford Street à Londres, le 7 juin |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une première évaluation avait établi la croissance pour la période à 4,8%, indique jeudi 30 septembre l'Office national des statistiques (ONS). Le PIB se trouve désormais pour cette période à 3,3% sous son niveau de fin 2019, avant le choc de la pandémie, contre 4,4% pour la première estimation, ajoute l'ONS.
"L'activité a accéléré plus qu'estimé au deuxième trimestre, les dernières données montrant que les services de santé et les secteurs liés à l'art ont enregistré une meilleure performance qu'initialement évalué", commente Jonathan Athow, statisticien de l'ONS.
La révision vient aussi d'un changement de méthode pour le calcul du PIB, "avec des meilleures données sur le secteur financier et l'introduction" de systèmes qui enlèvent un double effet du changement des prix dans les coûts des entreprises et ce qu'elles produisent, détaille M. Athow.
Enfin, il note "les économies des ménages se sont réduites particulièrement fort lors du dernier trimestre comparé à leurs sommets de la pandémie, beaucoup de gens ayant été de nouveaux en mesure de faire des courses, manger au restaurant et conduire leur voiture".
Au premier trimestre, une nouvelle évaluation atténue la contraction de l'économie britannique, alors en plein confinement strict, à 1,4% contre une première mesure à 1,6%. Les restrictions gouvernementales à l'activité et aux déplacements pour lutter contre la pandémie de coronavirus ont été progressivement levées entre mars et fin juillet.
AFP/VNA/CVN