"Nous avons vu une attitude constructive de la part de la Syrie, avec l'établissement de relations diplomatiques avec le Liban, le dossier irakien, les négociations indirectes avec Israël, et les efforts fournis pour parvenir à un cessez-le-feu dans le conflit à Gaza", a-t-elle déclaré lors d'une visite à Damas, la première d'un commissaire européen aux Relations extérieures.
"Je suis heureuse de voir que les autorités syriennes se sont dites prêtes à poursuivre les discussions avec un nouveau gouvernement israélien dès qu'il aura été mis en place", a-t-elle ajouté. "Nous souhaitons une paix générale (au Proche-Orient) dans lequel le volet syrien joue un rôle important".
La Syrie, qui a suspendu les négociations indirectes avec l'État hébreu, lancées en mai par l'intermédiaire de la Turquie, en raison de l'offensive israélienne à Gaza, a fait savoir qu'elle attendait le résultat des élections israéliennes pour leur reprise éventuelle.
Le président israélien Shimon Peres doit désigner prochainement un Premier ministre qui sera charger de former la coalition gouvernementale, à la suite du scrutin du 10 février où le Kadima, au pouvoir actuellement, a obtenu 28 sièges, contre 27 au Likoud, le principal parti de l'opposition.
Le président syrien Bachar el-Assad a appelé le 2 février à un rôle euro-péen accru pour régler les problèmes au Proche-Orient.
AFP/VNA/CVN