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Une femme consulte l'application Uber sur son téléphone portable, le 20 décembre à Bogota, en Colombie. |
L'Autorité de l'Industrie et du Commerce a ordonné à la plateforme de voitures avec chauffeur de cesser "de manière immédiate les actes de concurrence déloyale déclarés et qui s'exécutent en utilisant l'application Uber".
De même, Uber doit cesser immédiatement la "prestation de services de transport individuel de passagers", a-t-elle ajouté.
Cette décision, qui est susceptible d'appel, fait suite à une action intentée par des chauffeurs de taxi qui reprochent à Uber de violer les règles du marché et de détourner leur clientèle.
Arrivé en 2013 en Colombie, Uber affirme compter dans le pays quelque 88.000 chauffeurs et y transporter deux millions d'usagers par mois.
Uber fait également face à une contestation croissante en Europe. En Allemagne, l'entreprise américaine s'est vu interdire par la justice de mettre en relation ses clients avec des conducteurs de voitures louées. Et à Londres, l'un de ses principaux marchés, le groupe californien a vu son permis suspendu en novembre en raison de failles dans son système informatique, inquiétant les nombreux conducteurs qui dépendent de la plateforme.
AFP/VNA/CVN