>>Sonné par le nouvel embargo chinois, le Canada enquête
>>La dirigeante de Huawei demande au Canada de ne pas l'extrader aux États-Unis
Meng Wanzhou, directrice financière de l'entreprise technologique chinoise Huawei, à Vancouver au Canada, le 28 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"La Chine déplore les remarques erronées faites récemment par des fonctionnaires canadiens sur le cas de Mme Meng et les relations sino-canadiennes", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Geng Shuang, lors d'un point presse, ajoutant que la position de la Chine sur la question restait claire et solide.
"L'utilisation abusive du traité bilatéral d'extradition entre les États-Unis et le Canada et les mesures obligatoires imposées arbitrairement à une citoyenne chinoise constituent une violation grave de ses droits et intérêts légitimes", a souligné M. Geng, qualifiant l'affaire Meng de grave incident politique.
"Nous exhortons la partie canadienne à sérieusement prendre en compte la préoccupation de la Chine, à corriger ses erreurs, à libérer Mme Meng immédiatement et à la laisser rentrer chez elle saine et sauve", a-t-il dit.
Mme Meng a été arrêtée le 1er décembre 2018 à l'aéroport international de Vancouver à la demande des États-Unis. Mme Meng et Huawei ont nié à plusieurs reprises avoir commis le moindre délit.