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Des feux près de la Tanana river en Alaska, le 29 juin 2019. |
Photo: Reuteurs/VNA/CVN |
En Alaska et en Sibérie, certains étaient assez grands pour couvrir près de 100.000 terrains de football, selon l’OMM, relevant que des conditions exceptionnellement chaudes et sèches ont contribué à la propagation des incendies de forêt.
L’Alaska a connu son deuxième mois de juin le plus chaud et a atteint un record de 32oC il y a une semaine. Dans certaines parties de la Sibérie, la température moyenne en juin était supérieure de près de 10oC à la moyenne à long terme.
Selon l'OMM, la partie nord du globe se réchauffe plus vite que la planète dans son ensemble. Cette chaleur dessèche les forêts et les rend plus susceptibles de brûler. Les feux de forêt libèrent également du dioxyde de carbone dans l'atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement de la planète.
Rien qu'en juin dernier, les incendies dans l'Arctique ont émis 50 mégatonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, soit l’équivalent des émissions annuelles de CO2 de la Suède.
Compte tenu de ces risques, l’OMM a mis en place un système d’avertissement et de conseil en matière de pollution par les incendies de végétation et de fumée qui harmonise la prévision des incendies dans le monde et donne une meilleure image des impacts et des dangers qui y sont associés.