>>Cérémonie solennelle d'adieu à John McCain au Capitole américain
>>Des organisations et individus rendent hommage au sénateur John McCain
La fille du sénateur américain John McCain, Meghan (droite), passe devant le cercueil de son père lors des funérailles nationales à la cathédrale de Washington, le 1er septembre. |
John McCain est décédé le 25 août à l'âge de 81 ans, dans son fief de l'Arizona où il luttait depuis un an contre un cancer du cerveau. Il a été inhumé, lors d'une cérémonie privée, dans le cimetière de l'Académie navale, près de Washington, d'où le pilote de la marine était sorti officier en 1958.
Plusieurs centaines de personnes, certaines tenant des drapeaux américains, ont assisté au passage du convoi funéraire entre Washington et Annapolis, la capitale du Maryland.
"C'est simplement quelqu'un que nous admirons", a déclaré au quotidien local Capital Gazette Sam Smith, un employé fédéral à la retraite de 71 ans. "Il a toujours été un champion du peuple", a-t-il dit.
Une cérémonie religieuse s'est tenue dans la chapelle de l'Académie où le général en retraite David Petraeus, un ami personnel, a prononcé un discours. Le sénateur républicain Lindsey Graham et le fils de John McCain, Jack, ont également rendu des hommages au défunt.
Recouvert d'un drapeau américain, le cercueil a ensuite été tiré par des chevaux jusqu'au cimetière de l'Académie où il a été inhumé dans l'intimité, aux côtés d'un ami de longue date, l'ancien amiral Chuck Larson, décédé en 2014.
L'enterrement conclut une semaine de cérémonies et d'hommages à la mémoire de John McCain, candidat républicain à l'élection présidentielle de 2008 remportée par Barack Obama.
Les hommages ont eu lieu d'abord en Arizona, l'État où John McCain avait débuté sa carrière politique après sa retraite de la Navy, puis au Capitole, siège du Congrès à Washington, et à la cathédrale de la capitale fédérale samedi 1er septembre pour des funérailles nationales.
Les anciens présidents George W. Bush et Barack Obama ont rendu des hommages appuyés au sénateur, saluant sa capacité à transgresser les clivages politiques, au contraire du président Donald Trump, le grand absent de ces cérémonies.