"La situation dans la péninsule coréenne a récemment montré des signes d'amélioration, et les parties concernées reprennent progressivement les échanges" a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, lors d'une conférence de presse régulière.
"Nous souhaitons que toutes les parties concernées puissent profiter des opportunités actuelles, organiser des contacts et des dialogue sous toutes les formes, et créer des conditions pour la reprise des pourparlers à Six le plus tôt possible", a déclaré Hong Lei.
Il a fait cette remarque en réaction au point de vue du porte-parole du Département d'État américain, Mark Toner, selon lequel un rapprochement inter-Corée réussi était un premier pas essentiel vers la reprise des pourparlers à Six.
Un débordement d'activités diplomatiques est en cours ces derniers temps. Il concerne les États-Unis, la Chine, la République de Corée (RC) et la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton est arrivée le 16 avril soir à Séoul pour des échanges avec des officiels de la RC. Les deux parties ont convenu de poursuivre leur coopération sur la question nucléaire de la péninsule.
La Chine est également entrée en contact avec d'autres parties et a menée des échanges approfondis afin de reprendre les pourparlers à Six.
Le Premier ministre de la RC, Kim Hwang-sik, a indiqué lors de son séjour en Chine, que "(ces pourparlers) étaient un mécanisme important pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la péninsule coréenne et en Asie du Nord-Est" et a demandé aux pays concernés de rendre les négociations substantielles, en cas de reprise de ceux-ci.
Les pourparlers à Six ont commencé en 2003. Six cycles de négociations ont été menés avant le gel des pourparlers en décembre 2008.
XINHUA/VNA/CVN