>>Plus de deux millions de morts, l'OMS veut des vaccinations dans tous les pays
Un homme se fait vacciner le 20 janvier contre le COVID-19 dans la cathédrale de Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, reconvertie en centre temporaire de vaccination. |
L'édifice des XIIIe-XIVe siècle est l'une des trois cathédrales britanniques qui participent au plus grand programme de vaccination de l'histoire du pays. Dans une petite chapelle habituellement dédiée aux prières, une infirmière sort du froid un flacon du vaccin Pfizer/BioNTech.
Après l'injection, William Perry, 98 ans, patiente sous la nef pendant le quart d'heure réglementaire imposé pour observer tout éventuel effet secondaire, assis à bonne distance d'un agriculteur et d'une ancienne policière. C'est la première fois qu'il sort de chez lui depuis mars dernier et même s'il fait "un peu humide", il ne le regrette pas.
"C'est bien de penser qu'ils font quelque chose pour que je puisse être encore là quelques semaines ou années de plus, jusqu'à 100 ans !" se réjouit cet ancien ingénieur de la Royal Air Force, qui a entretenu de légendaires avions de combat Spitfire pendant la bataille d'Angleterre, lors de la Seconde guerre mondiale. "Je crois que j'ai fait ma part pour le pays", souligne William Perry, qui après la guerre a travaillé comme ingénieur de maintenance à la poste britannique.
AFP/VNA/CVN