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Des affiches électoraux plastifiées sont omniprésents dans la capitale du Bangladesh. |
Estimées à environ 304 millions, ces affiches vont finir dans les égouts et les rivières, s'emporte Sharif Jamil, secrétaire général du Bangladesh Environment Movement.
"Et si les affiches sont brûlées, cela va polluer l'air", note-t-il. La qualité de l'air à Dacca est parmi les plus mauvaises au monde.
"Il va falloir 400 ans avant que ces affiches ne se décomposent", souligne Sharif Jamil.
Chaque affiche contient environ deux grammes de propylène, un hydrocarbure utilisé entre autres pour la fabrication de matières plastiques polymérisées, indique l'Organisation pour l'Environnement et le Développement Social (ESDO).
Son porte-parole, Hossain Shahriar, a déclaré que les affiches ne sont pas biodégradables voire recyclables.
La semaine dernière, la Cour suprême du Bangladesh a ordonné l'arrêt de la production d'affiches plastifiées. Mais sans conséquences majeures. Des affiches en noir et blanc continuent d'être apposées et d'envahir Dacca, métropole de 18 millions d'habitants.
Pour sa part, le chef de la décharge municipale, Manjur Hossain, a assuré dans une déclaration que les autorités allaient s'occuper de ce problème après les élections.