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Des urgentistes en combinaison de protection à l'aéroport international de Gimpo à Séoul, après l'arrivée d'un avion qui a évacué 368 Sud-Coréens de Wuhan (Chine), le 31 janvier. |
L'avion affrété par Séoul a ramené vendredi matin 31 janvier 368 Sud-Coréens depuis cette ville à l'épicentre d'une épidémie qui inquiète la communauté internationale. Dix-huit des personnes évacuées ont été hospitalisées à Séoul par mesure de prudence car elles présentaient des symptômes, a déclaré aux journalistes le vice-ministre de la Santé, Kim Gang-lip.
"Les 350 qui ne présentent pas de symptômes vont être envoyés dans des installations temporaires", où ils passeront les deux prochaines semaines, a-t-il ajouté. "Pendant ces 14 prochains jours, ils ne seront pas autorisés à quitter ces installations et aucune visite de personnes extérieures ne sera admise".
Au total, 11 cas de personnes porteuses du nouveau virus ont été confirmés en République de Corée, selon un bilan établi vendredi après-midi 31 janvier. À en croire les autorités sanitaires sud-coréennes, trois de ces 11 personnes ont contracté le virus sans se rendre en Chine. L'un des trois est un quinquagénaire qui a développé des symptômes après avoir dîné dans un restaurant de Séoul avec la personne qui s'est depuis avérée être le troisième cas identifié dans le pays.
La République de Corée doit envoyer un deuxième avion à Wuhan dans les prochains jours pour rapatrier 300 autres Sud-Coréens.
La décision d'établir des centres de quarantaine à Jincheon et Asan, deux villes à 85 km au sud de Séoul, a été très mal accueillie par certains habitants de ces agglomérations.
M. Kim a même été physiquement agressé cette semaine quand il s'est rendu à Jincheon avant l'arrivée des évacués.
AFP/VNA/CVN