La Bourse de Paris vers une septième semaine de hausse

La Bourse de Paris progressait de 0,39% dans les premiers échanges vendredi 19 novembre, et restait sur le chemin d'une septième semaine de hausse consécutive, la dynamique haussière résistant aux craintes sur l'inflation ou à la reprise de l'épidémie de COVID-19 en Europe.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 progressait de 28,11 points à 7.170,09 points vers 9h20. La veille, il avait terminé en baisse de 0,21%, brisant une série de six séances de hausse.

La cote parisienne continue d'évoluer à des niveaux historiques. "Le marché boursier reste fondamentalement bien orienté", soulignent les analystes de Saxo Banque.

"Les particuliers et les institutionnels sont sur la même longueur d'ondes. Ils jouent le rallye de fin d'année. Nous sommes face à un marché où les vendeurs ont disparu", appuient-ils.

Pour renforcer la tendance, les investisseurs regardent l'avancée des discussions sur le gigantesque programme de réformes sociales et écologiques du président Joe Biden aux États-Unis, après l'adoption de son plan de dépenses dans les infrastructures.

Au Japon, l'adoption à venir d'un plan de relance d'un montant record de 56.000 milliards de yens (430 milliards d'euros) contribue aussi aux belles perspectives.

Les investisseurs profitent également de l'abondance des liquidités grâce aux mesures de relance des banques centrales. Mais l'accélération de l'inflation dans le monde pourrait pousser les institutions monétaires à durcir leur politique.

Les acteurs du marché se demandent ainsi si la Réserve fédérale américaine ne va pas être forcée d'accélérer le calendrier de sa première hausse des taux d'intérêt, l'été 2022 étant désormais évoqué au lieu de 2023.

C'est pourquoi les interventions des responsables des banques centrales, comme Christine Lagarde pour la Banque centrale européenne en début de séance, seront scrutées avec attention.

En outre, la reprise épidémique, notamment en Europe, assombrit le tableau : l'Allemagne va introduire des restrictions pour les non vaccinés, a annoncé la chancelière Angela Merkel jeudi soir 18 novembre.

Dans une séance dite des "trois sorcières", qui marque l'arrivée à échéance de plusieurs contrats et options sur les indices et qui génère par conséquent des volumes d'échanges plus étoffés, la cote parisienne pourrait se montrer plus volatile.

Parmi les indicateurs du jour, en France (hors Mayotte), le taux de chômage est resté quasi stable au troisième trimestre 2021 (+0,1 point par rapport au trimestre précédent) pour s'établir à 8,1% de la population active.

Hermès toujours plus luxueux

Le titre du groupe de luxe Hermès bondissait encore de 3,55% à 1.649 euros, soit une hausse de plus de 11% sur la semaine. L'entreprise est toujours choyée par les investisseurs alors qu'elle pourrait potentiellement intégrer l'indice boursier de référence de la zone euro, l'Euro Stoxx 50, le mois prochain.

LVMH gagnait aussi 1,21% à 737,20 euros.


AFP/VNA/CVN

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