La Bourse de Paris avance à petits pas

La Bourse de Paris a terminé pour la sixième séance consécutive en hausse mercredi 17 novembre (+0,06%), en l'absence de nouvelle majeure et restant concentrée sur l'inflation et les politiques des banques centrales.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a grappillé 4,25 points à 7.156,85 points, au lendemain d'une hausse de 0,34%. Il a établi un nouveau record en clôture et en séance (7.167,80 points).

La cote parisienne a faiblement oscillé toute la journée, en restant légèrement au-dessus de l'équilibre.

Sur les 15 dernières séances depuis le 28 octobre, elle a terminé 14 fois dans le vert, gagnant plus de 6% sur la période. Son seul recul, le 9 novembre, n'était que de 0,06%.

De cette "séance terne", les investisseurs ont pu constater une nouvelle fois que "le marché résiste malgré des nouvelles moins favorables, comme l'accélération de l'épidémie de COVID-19 en Europe", note Daniel Larrouturou, gérant actions de Dôm Finance.

Sur le plan économique, la préoccupation principale reste l'inflation, et les conséquences de son accélération sur la politique monétaire. Au Royaume-Uni, elle a atteint en octobre son rythme le plus élevé en 10 ans, à 4,2% sur un an.

Pour la freiner, les banques centrales ont notamment la possibilité de relever leurs taux directeurs, ce qui peut entraîner un ralentissement de l'activité économique.

Toutefois, "les marchés ont compris qu'il y avait un découplage entre le niveau de l'inflation et la réponse des banques centrales. Elles sont réticentes à relever leurs taux et ne le feront qu'en dernière instance. Or, un peu d'inflation, si elle n'est pas accompagnée d'une hausse des taux, est plutôt favorable à l'activité", poursuit M. Larrouturou.

Les solides données économiques récentes, comme la baisse du chômage au Royaume-Uni ou encore les ventes de détail aux États-Unis publiées mardi 16 novembre, peuvent inciter les institutions monétaires à franchir le pas en durcissant leurs politiques monétaires plus précocement.

Les foncières dans le rouge

Dans le contexte de reprise du COVID-19, qui les a fortement affectés en 2020, les centres commerciaux ont souffert : Unibail-Rodamco-Westfield a cédé 4,64% à 64,56 euros, Mercialys 2,05% à 9,10 euros tandis que Klépierre a reculé de 1,77% à 21,10 euros. Dans l'hôtellerie, Accor a perdu 2,56% à 30,45 euros.

Kering sur sa lancée

Après son gain de 4,36% mardi 16 novembre à la suite d'une recommandation d'analyste, Kering progressait de nouveau de 1,39% à 721,10 euros. L'entreprise a réalisé une bien meilleure performance sur la séance qu'Hermès (+0,26% à 1540 euros) et LVMH (-0,49% à 726,10 euros).


AFP/VNA/CVN

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