>>Après Noël, la Bourse de Paris s'offre de nouveaux records
>>En eaux calmes, la Bourse de Paris déjà à la fête (+1,24%)
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a perdu 19,59 points à 7.161,52 points dans un volume d'échanges faible, après être monté de 0,57% la veille, établissant un record en clôture.
Peu après l'ouverture, l'indice parisien a toutefois effectué une percée pour atteindre les 7.201,65 points, améliorant son record en séance réalisé la veille. Il a ensuite progressivement rebroussé chemin.
"La séance a été calme", a commenté auprès de l'AFP Christopher Dembik, directeur stratégie et macro-économie de Saxo Banque. "On est essentiellement sur des prises de bénéfices réalisées de façon automatique via des algorithmes car les investisseurs sont déjà partis".
Malgré le recul enregistré mercredi 29 décembre, "le marché reste dynamique, il n'a pas été inquiété par un sujet particulier", a-t-il poursuivi.
L'évolution de la pandémie reste la principale actualité suivie par les marchés. Le nombre de contaminations au COVID-19 bat des records dans de nombreux pays dont la France, où plus de 200.000 nouveaux cas on été recensés mercredi 29 décembre.
Les autorités sanitaires sonnent déjà l'alerte : le "tsunami" des cas dus aux variants Omicron et Delta de COVID-19 va conduire les systèmes de santé au bord de l'"effondrement", a mis en garde l'Organisation mondiale de la santé.
Pour lutter contre la progression fulgurante des cas, le gouvernement français veut transformer le pass sanitaire en pass vaccinal et commence à mettre en place des restrictions (fermeture des discothèques, jauge pour certains événements, etc.), qui ne devraient toutefois pas être trop douloureuses pour l'économie.
"Il faudra attendre janvier lorsqu'on aura une meilleure visibilité au niveau européen sur l'impact réel du variant Omicron et sur que ça signifie en terme d'organisation économique", estime M. Dembik.
"Certains secteurs risquent d'être perturbés", ce qui pourrait faire réagir les marchés, complète-t-il.
AFP/VNA/CVN