>>Le pétrole sur la sellette, mais un monde toujours dépendant
>>Pétrole : le baril de Brent à 76,04 dollars vendredi 24 décembre à Londres
Sur le site pétrolier et gazier de Zubair, dans la province irakienne de Bassorah. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a avancé de 0,36% à 79,23 USD.
En séance, le baril de Brent a franchi la barre symbolique des 80 USD, réagissant positivement au rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), avant de retomber temporairement.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois, qui a suivi la même courbe, a pris 0,76% à 76,56 USD. L'EIA a annoncé une diminution de 3,6 millions de barils des réserves commerciales de brut américain, plus que prévu, témoignant d'une solide demande pour la troisième semaine consécutive.
"Le rapport sur les stocks était constructif", a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates. "Le marché du pétrole continue d'être tendu à cause de la demande accrue de fioul pour remplacer le gaz naturel devenu très cher, notamment en Europe", a souligné l'analyste.
Mais, expliquant la volatilité des cours, il estime que le marché "reste à la lutte avec l'impact possible du variant Omicron sur la demande alors que projets, déplacements, voyages sont annulés et que des restrictions plus sévères sont mises en place en Europe et en Chine". "On comprend pourquoi les cours montent et descendent", a-t-il résumé.
APS/VNA/CVN