La Bourse de Paris entame la dernière semaine de l'année sur un bon pied

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,76% lundi 27 décembre, à quelques points de son record de clôture, enjambant ainsi les préoccupations à court terme liées à Omicron.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense, le 21 novembre 2019.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a gagné 53,81 points à 7.140,39 points, avec un volume d'échanges famélique, d'à peine plus de 1,7 milliard d'euros.

Après un début de séance prudent, la cote parisienne a consolidé sa hausse dans l'après-midi, s'approchant à quelques dizaines de points de ses records (7.156,85 points en clôture et 7.183,08 points en séance, tous deux atteints mi-novembre).

"On voit souvent ça en fin d'année : des mouvements qui sont un peu exagérés par manque de liquidités", explique Florence Barjou, responsable de l'investissement de Lyxor AM.

Vendredi 24 décembre, le CAC 40 avait clôturé sa demi-séance de réveillon sur une baisse de 0,28%, mais en enregistrant une hausse de 2,31% sur la semaine.

"Le marché a quand même clairement envie de voir la coupe à moitié pleine plutôt qu'à moitié vide" face au variant Omicron du COVID-19 qui se répand à toute vitesse à travers le monde, ajoute Florence Barjou.

Si de nouvelles études britanniques ont indiqué qu'Omicron mènerait à moins d'hospitalisations, sa propagation fait craindre des restrictions ou des désorganisations dans les économies à court terme.

En France, l'exécutif s'est réuni lundi 27 décembre pour décider d'éventuelles nouvelles mesures de restriction face à la poussée fulgurante d'Omicron et accélérer la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal. Une conférence de presse du Premier ministre Jean Castex et du ministre de la Santé Olivier Véran est prévue à 19h15.

Mais les marchés se disent que c'est "peut-être la dernière grosse vague" et sont surement rassurés par "les perspectives d'immunité collective, les traitements, la vaccination et le fait aussi que même si les cas progressent, la mortalité, notamment celle liée à Omicron, reste relativement contenue", poursuit Florence Barjou.

Eurofins profite de la hausse des tests

Plus de 100.000 nouveaux cas ont été enregistrés samedi 25 décembre en France, un chiffre inédit depuis le début de la pandémie, avec aussi des records de tests pratiqués.

Le géant français des laboratoires d'analyses Eurofins Scientific, dont l'activité est portée par le COVID-19 et les tests de dépistage, a terminé en hausse de 1,82% à 110,68 euros. Le laboratoire français Sanofi a pris 0,81% à 88,57 euros et le fournisseur de matériels pour le secteur biopharmaceutique Sartorius Stedim Biotech 1,71% à 475,70 euros.

Le luxe toujours en forme

Poids lourd du CAC 40, les valeurs du luxe n'ont pas déchanté lundi 27 décembre. Kering a enregistré une hausse de 1,75% à 699 euros et LVMH de 1,24% à 726,30 euros. La progression d'Hermes a été plus timide (+0,49, à 1.538 euros).

"Le fait d'avoir des grandes valeurs du luxe qui ont affiché des très belles performances a pas mal aidé le CAC" qui a progressé de plus de 28% désormais sur l'ensemble de l'année, rappelle Florence Barjou.


AFP/VNA/CVN

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