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L'indice CAC 40 a grappillé 7,83 points à 5.518,90 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,05 milliards d'euros. La veille, il avait fini en recul de 1,61%.
La cote parisienne a fait du surplace l'essentiel de la matinée avant de s'aventurer plus franchement dans le vert, pour finalement reculer et clôturer autour de l'équilibre.
"Le CAC 40 amorce une tentative de rebond favorisée par des déclarations positives à l'issue des entretiens (commerciaux) sino-américains et bien sûr dans la perspective de l'amorce d'un cycle de baisse des taux qui pourrait commencer ce soir avec une réduction de 25 points de base aux États-Unis", a résumé Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance.
"Ce serait très surprenant que la Fed fasse autre chose que ce que le marché attend majoritairement", selon lui.
Après dix ans de croissance ininterrompue de l'économie américaine, la Fed devrait rejoindre le camp des banques centrales qui adoptent une politique monétaire accommodante en abaissant les taux d'intérêt mercredi pour la première fois depuis 2008.
En matière commerciale, Chinois et Américains sont convenus de se revoir en septembre aux États-Unis après des échanges "francs, efficaces et constructifs" mercredi à Shanghai pour tenter d'enrayer leur conflit, en dépit de vives critiques de Donald Trump la veille à l'encontre de Pékin.
Du côté des indicateurs, la croissance en zone euro a ralenti au deuxième trimestre, tout comme l'inflation en juillet, confirmant l'atonie de l'économie malgré le recul du chômage. Les créations d'emplois dans le secteur privé aux États-Unis ont quant à elles nettement rebondi en juillet, et plus que prévu, selon l'enquête mensuelle d'ADP.
Le secteur bancaire tiré par BNP
En matière de valeurs, les publications, encore nombreuses, ont continué d'animer la cote.
EssilorLuxottica a engrangé 3,46% à 122,65 euros dans la foulée de l'annonce du rachat du distributeur néerlandais GrandVision pour 7,1 milliards d'euros.
Vinci a été porté (+3,60% à 93,24 euros) par une hausse supérieure aux attentes de ses revenus et de son bénéfice net semestriels.
BNP Paribas a profité pour sa part (+1,59% à 42,18 euros) d'un bénéfice net en hausse de 3,1% au deuxième trimestre.
Dans son sillage, Société Générale a gagné 0,68% à 22,21 euros et Crédit Agricole s'est apprécié de 1,27% à 10,78 euros. Natixis a progressé quant à lui de 0,44% à 3,64 euros.
Air France-KLM a bénéficié à plein (+8,45% à 9,42 euros) d'un deuxième trimestre "solide" dans un environnement concurrentiel où le groupe devrait être mieux armé sur le segment low-cost après le feu vert du premier syndicat de pilotes à un développement sans limite de Transavia France.
Airbus a avancé de 0,27% à 128,06 euros, fort d'un bénéfice net plus que doublé au premier semestre, au moment où son rival Boeing traverse la pire crise de son histoire avec l'immobilisation de son 737MAX.
L'Oréal (-2,18% à 242 euros), à l'inverse, a été pénalisé par un bénéfice semestriel freiné par des éléments exceptionnels, malgré des ventes dynamiques.
Bic a plongé de 8,51% à 62,90 euros, lesté par le recul de sa rentabilité au 2e trimestre sous l'effet des coûts de changes et matières premières, tandis que ses ventes ont été stables.
AFP/VNA/CVN