>>La Bourse de Paris perd 2,43%, secouée par la Fed
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Un écran avec l'évolution du CAC 40 au siège d'Euronext, à La Défense, près de Paris, le 9 mars 2020. |
À 09h17, l'indice CAC 40 s'effritait de 3 points à 6.602,89 points. La cote parisienne, qui a conclu en territoire négatif depuis le début de la semaine, a perdu 2,43% jeudi 19 août.
L'actualité économique était réduite à peau de chagrin en ce dernier jour de semaine creuse, avec pour seule donnée attendue, les ventes de détail au Royaume Uni pour juillet.
Les Bourses mondiales ont tangué après avoir pris connaissance mercredi soir 18 août que la plupart des membres du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine étaient favorables à ce que l'institution commence à réduire le rythme de ses achats d'actifs dès cette année.
"Encouragée par les récents bons chiffres de l’emploi, la Fed a semble-t-il un peu avancé son calendrier de tapering (diminution du rythme) des achats d’actifs, visant désormais la fin 2021 plutôt que le début 2022", note Bruno Cavalier, chef économiste chez Oddo BHF, expliquant que "la vigueur des données d’emploi ouvre la porte à un début plus précoce".
Les investisseurs se préparent depuis des mois à ce que le soutien monétaire massif pour remettre à flot l'économie terrassée par la pandémie prenne fin progressivement. Mais ils se demandent quand l'annonce sera formulée officiellement par la Fed.
Le symposium des banquiers centraux à Jackson Hole (Wyoming, États-Unis) la semaine prochaine (26 au 28 août) ou la réunion du comité de politique monétaire de la Fed en septembre sont les deux prochains rendez-vous susceptibles d'offir plus de visibilité aux opérateurs de marché.
Les marchés au zénith ont bénéficié d'un environnement très porteur cet été avec des publications d'entreprises stellaires mais les investisseurs craignent aussi que le retour de la croissance ne soit entravé par le développement de nouveaux variants du COVID-19 et un ralentissement de la consommation.
Le luxe refait un peu surface
Les valeurs du luxe, plombées depuis le début de la semaine, en raison d'une peur de ralentissement en Chine et d'un appel à une redistribution des richesses dans la deuxième économie mondiale, remontaient très doucement la pente.
Le géant LVMH avançait de 0,82% à 618,20 euros et Kering de 0,37% à 652,40 euros vers 9h25.
Carrefour en tête du CAC 40
Le titre prenait 1,34% à 17,37 euros devant Vivendi (+0,81% à 31,17 euros) et Engie (+0,87% à 12,27 euros)
AFP/VNA/CVN