>>La Bourse de Paris gagne 0,21%, Carrefour s'illustre
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a grappillé 5,58 points à 5.617,27 points, se stabilisant après avoir perdu 1,67% sur l'ensemble de la semaine dernière, affecté par un regain d'inquiétudes concernant la crise sanitaire.
"C'est un début de semaine très calme" en raison de la fermeture des marchés américains pour cause de jour férié, mais "un peu en trompe-l'oeil" car les prochains jours promettent à l'inverse d'être denses et diversifiés, analyse pour l'AFP Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
"Nous allons avoir à la fois des enjeux monétaires avec la réunion de la BCE et de la Banque du Japon jeudi, des enjeux politiques avec l'investiture de Joe Biden ainsi que de la macroéconomie avec les indicateurs PMI attendus en fin de semaine", résume-t-il.
Sans oublier "toute la microéconomie qui va se densifier dès demain côté américain" avec les résultats de Goldman Sachs, Bank of America ou encore Halliburton, complète M. Baradez.
Rare indicateur à l'agenda de ce lundi, le chiffre de la croissance chinoise - de 2,3% l'an dernier - a pesé sur le début des échanges parisiens, l'économie mondiale étant traditionnellement très dépendante de la santé de la Chine. C'est un PIB relativement élevé, en pleine pandémie de COVID-19, alors que la plupart des grandes économies restent en récession, mais c'est un plus bas depuis plus de 40 ans. La production industrielle n'a progressé que de 2,8% sur l'ensemble de l'année, le chiffre le plus faible au moins depuis le début du siècle.
Côté valeurs, la séance a été animée par les bons débuts en Bourse de Stellantis, nouveau groupe issu du mariage de PSA et Fiat Chrysler, coté depuis ce lundi 18 janvier à Paris et Milan. Fort de 14 marques, Stellantis a bondi de 6,94% à 13,44 euros pour sa première journée de cotation à Paris, et de 7,57% à 13,52 euros à Milan.
Fin de l'emballement boursier pour le groupe français de distribution Carrefour (-6,92% à 15,46 euros), dont le cours a retrouvé peu ou prou le niveau qu'il avait avant les révélations mercredi 20 janvier sur des discussions de rapprochement avec le canadien Couche-Tard. Une perspective de fusion vite douchée par un veto du gouvernement français, même si le PDG de Couche-Tard a affirmé lundi 18 janvier qu'il serait prêt à tenter un nouveau rapprochement si la situation évoluait favorablement en France.