La Bourse de Paris repasse sous les 5.500 points à mi-séance (-1,08%)

La Bourse de Paris repartait sous les 5.500 points vendredi 11 décembre à mi-séance, découragée par le retard pris par Sanofi dans la course aux vaccins et le pessimisme grandissant sur l'après-Brexit.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Vers 13h10 (12h10 GMT), l'indice CAC 40 régressait de 1,08% soit 60,04 points à 5.490, 29 points. Même tendance pesante à Francfort (-1,96%) et Londres (-1,08%).
Wall Street se préparait à suivre la même tendance, les contrats à terme laissant entrevoir une baisse de 0,80% sur l'indice 5&P 500, de 0,70% sur le Dow Jones et de 0,79% sur le Nasdaq.
Sur le marché de la dette, les rendements reculaient assez significativement, signe de l'aversion au risque ambiant.
L'actualité européenne est signée par Sanofi annonçant que le vaccin qu'il développe avec le laboratoire britannique GSK ne sera finalement prêt que fin 2021.
Les essais ont en effet montré qu'il n'était pas assez efficace sur les personnes âgées, qui font partie des catégories à risque pour le COVID.

À ce jour, 11 vaccins à travers le monde sont déjà passés en dernière phase d'essais cliniques.
"Même si les développements de vaccins se poursuivent, les investisseurs manquent de clarté sur le très court terme, alors que que des données récentes montrent une image mitigée de la reprise économique et que les cas de Covid-19 et les décès continuent d'augmenter", note Pierre Veyret chez ActivTrades.
Dans ce contexte, la BCE a offert jeudi une nouvelle protection à l'économie de la zone euro, où elle anticipe une reprise de la croissance plus lente que prévu.
Mais "les mesures de restrictions en France et en Allemagne affectent la région et plus tôt la réponse budgétaire sera activée, mieux ce sera", prévient David Madden, analyste pour CMC Markets.
Les dirigeants de l'UE, réunis en sommet, sont parvenus jeudi 10 décembre à un compromis permettant de débloquer le plan de relance européen post-COVID de 750 milliards d'euros.
Ce n'est pas encore le cas aux 
États-Unis, où une nouvelle aide aux ménages et entreprises se fait attendre.
Sceptique sur l'après-Brexit
Surtout, "les investisseurs sont inquiets concernant les futures relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Union européenne après le 31 décembre", souligne Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.
L'hypothèse d'un "no deal" est évoquée de plus en plus clairement dans les deux camps.
La pharmacie anime la séance
Sanofi était sanctionné (-2,02% à 80,10 euros) pour le retard pris dans le développement d'un vaccin aux côtés du laboratoire britannique GSK, qui, lui, s'affichait en petite hausse de 0,21% à 1.421,40 pence à Londres.
Innate Pharma s'effondrait de 18,66% à 3,53 euros après avoir annoncé qu'il ne poursuivra pas les activités de commercialisation de Lumoxiti (traitement contre la leucémie) aux 
États-Unis et en Europe, retournant à AstraZeneca (-0,28% à 8.080 pence) les droits commerciaux que la biotech marseillaise avait pris en licence en 2018.
Banques en baisse
La Banque d'Angleterre (BoE) a estimé vendredi 11 décembre que les banques britanniques étaient résilientes face aux risques combinés du Brexit et de la pandémie de COVID-19 mais que des "perturbations" étaient possibles dans les services financiers après la période de transition. Barclays chutait de 4,44% à 135,46 pence, NatWest de 6,52% à 150,60 pence et HSBC 1,24% à 398,15 pence. 
À Paris, Société Générale déclinait de 2,91% à 16,60 euros et Crédit Agricole de 2,07% à 10,15 euros.

AFP/VNA/CVN

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