>>La Bourse de Paris souffle encore en attendant d'y voir plus clair
>>La Bourse de Paris accuse le coup face au Brexit et la BCE et perd 0,23%
>>La Bourse de Paris perd 0,65%, sur des prises de bénéfices
a salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 prenait 16,71 points à 5.563,53 points vers 09h20, au lendemain d'une clôture en baisse de 0,25%. À l'échelle européenne, la Bourse de Francfort prenait 0,12%, Londres 0,49% et Milan 0,22%. Très attendue depuis des semaines par les investisseurs européens, la réunion de la BCE devrait accoucher jeudi 10 décembre d'un nouveau soutien monétaire pour faire face à la crise du COVID-19.
Une conférence de presse de la présidente Christine Lagarde se tiendra par la suite à 14h30 (13h30 GMT). L'institution "devrait augmenter la taille de son programme d'achats PEPP (son plan d'urgence anti-COVID de rachats d'actifs, ndlr) de 400 milliards d'euros", anticipe le département recherches de Natixis, prévoyant un programme étendu jusqu'à la fin de l'année prochaine.
EÉgalement dans les anticipations de Natixis et de très nombreux observateurs des marchés, une amélioration des conditions de prêts à long terme à destination des banques, le TLTRO, alors que l'Europe subit les conséquences catastrophiques de la pandémie sur son économie. Au ralentissement de l'activité s'ajoutent les incertitudes sur le double front du Brexit et du plan de relance de l'UE bloqué par la Hongrie et la Pologne.
Concernant le Brexit, les positions sont "très éloignées" avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, évoquant "une discussion animée" à l'issue d'un dîner et renvoyant une décision à dimanche. Or, le fait que "Boris Johnson fasse le déplacement à Bruxelles pour dîner avec Ursula Von Der Leyen offre un espoir" de dénouement à ce long divorce, souligne Michael Hewson, analyste en chef pour CMC Markets UK.
Sur el front des valeurs, le groupe familial Peugeot a annoncé mercredi avoir repris 2% du capital de PSA (+0,43% à 21,16 euros) en amont de sa fusion avec Fiat-Chrysler (FCA). Le gestionnaire des aéroports parisiens (-0,09% à 105,90 euros) frappé de plein fouet par la crise du COVID-19, va supprimer 11% de ses effectifs dans le cadre d'un accord de rupture conventionnelle qui évitera les départs contraints, a-t-il annoncé mercredi 9 décembre.
AFP/VNA/CVN