>> La Bourse de Paris en repli sur le mois pour la première fois depuis octobre
>> La Bourse de Paris se replie après la Fed
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a terminé en retrait de 70,28 points à 7.914,65 points, au lendemain d'un jour férié. Mardi 30 avril, il avait reculé de 0,99%, affichant un bilan mensuel négatif (-2,69%) pour la première fois depuis octobre.
La cote parisienne a réagi jeudi 2 mai aux annonces à l'issue de la réunion de la Banque centrale américaine (Fed), qui a laissé ses taux directeurs inchangés.
"On avait des raisons d'avoir un peu peur", souligne David Kruk, responsable du trading de La Financière de l'Echiquier, compte tenu des dernières statistiques aux États-Unis qui ont montré que l'économie reste vigoureuse et que l'inflation a légèrement rebondi.
Le président de l'institution Jerome Powell a néanmoins jugé "peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse", la politique monétaire étant selon lui et ses collègues "suffisamment restrictive" sur la durée.
Ces déclarations ont "plutôt rassuré" les marchés, conclut David Kruk, même si "la première baisse des taux sera plus lointaine que prévu", un paramètre cependant "déjà bien anticipé par le marché".
Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des États soufflaient un peu: le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans, l'échéance qui fait référence, reculait pour tomber à 3,02% contre 3,05% mardi 30 avril à la clôture.
Les marchés ont par ailleurs reçu un nouveau lot de résultats d'entreprises à scruter.
Stellantis délaissé
L'action du constructeur automobile Stellantis a encore reculé de 4,34% à 19,97 euros après une chute de 10% mardi 30 avril dans le sillage de ses résultats d'entreprises. La conjoncture économique est moins porteuse pour le secteur automobile qui a vu ses ventes ralentir.
Le titre qui affichait une hausse de plus de 25% sur le premier trimestre a rendu tous ses gains en un mois et accuse désormais un repli de 5,5% depuis le 1er janvier.
L'État veut retenir TotalEnergies
L'action du groupe TotalEnergies a reculé de 2,54% à 66,85 euros, pénalisé par un repli d'environ 6% des prix du pétrole depuis le début de la semaine.
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré jeudi 2 mai qu'il comptait se battre pour que la cotation principale du groupe reste à Paris. Le Pdg de TotalEnergies Patrick Pouyanné a indiqué réfléchir à déménager sa cotation principale à New York pour se rapprocher des investisseurs nord-américains.
AFP/VNA/CVN