>>La Bourse de Paris continue de viser l'Everest (+0,35%)
>>La Bourse de Paris a perdu 0,26%, après la BCE
>>La Bourse de Paris reste sur ses gardes avant la BCE
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 9h33, l'indice phare CAC 40 prenait 7,49 points à 6.647,01 points. Mardi 15 juin, la cote parisienne était montée de 0,35%, à un nouveau plus haut de clôture depuis septembre 2000. Les investisseurs attendent l'issue de la réunion de deux jours de la Fed afin d'en savoir plus sur les prévisions économiques et d'inflation de la banque centrale ainsi que la teinte que prendront les discussions au sein de son comité de politique monétaire (FOMC) sur la poursuite de ses achats d'obligations qui ont permis de soutenir les marchés pendant la crise sanitaire.
Une majorité d'intervenants considèrent que des discussions sur un ralentissement de ses achats d'actifs n'interviendront pas avant le symposium de Jackson Hole en août. "Les discussions d'un resserrement monétaire n'auront probablement pas lieu aujourd'hui. Mais il pourrait arriver qu'il y ait des délibérations sur le moment où devraient démarrer les discussions", indique Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.
La question de la réduction des achats d'actifs avait été abordée pour la première fois lors de la dernière réunion fin avril, certains responsables ayant alors considéré qu'il faudrait bientôt commencer à en discuter au vu de la montée des prix et de la vigueur de la reprise. "Un feu vert dans les prochains mois pourrait être perçu comme une orientation plus sévère de la politique monétaire de la Fed et pourrait peser sur le sentiment de risque sur le marché", estime l'experte.
C'est, selon elle "la raison pour laquelle la plupart des membres de la Fed voudront retarder autant que possible la discussion sur une réduction du soutien monétaire", puisque "personne ne sait ce qu'il se passerait sur les marchés actions une fois que les excès de liquidités auront disparu étant donné que les indices sont montés au plafond depuis l'an dernier (...)".
Suez orphelin
Le directeur général du groupe Bertrand Camus a annoncé au Figaro qu'il refusait de diriger le "nouveau Suez", groupe qui restera après l'acquisition par Veolia de la plupart des activités internationales de l'entreprise. L'action Suez était stable (+0,05% à 20,06 euros) et l'action Veolia cédait 0,42% à 25,94 euros.
L'Oréal condamné
Le titre avançait de 0,65% à 398,95 euros après que le géant français des cosmétiques, a été condamné à verser 370.000 euros au groupe Guinot, un spécialiste des instituts de beauté qui l'accusait d'avoir espionné ses franchisés.
Le secteur pétrolier accélère
Les cours du brut sont montés mardi 15 juin à des niveaux plus vus en plus de deux ans, galvanisant les valeurs pétrolières : TotalEnergies montait de 0,26% à 41,02 euros,TechnipFMC prenait 0,34% à 9,16 euros et Vallourec (+0,96% à 10,50 euros).
McPhy Energy décroche
Le titre de l'entreprise spécialisée dans la production et le stockage d'hydrogène, qui a annoncé que sa croissance "pourrait s'avérer limitée" sur l'exercice 2021, chutait de 12,09% à 24 euros dans les premiers échanges. Le groupe réitère toutefois sa confiance dans les perspectives de croissance à moyen et long terme.
AFP/VNA/CVN