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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice parisien CAC 40 a avancé de 114,47 points à 4.805,61 points. Il s'agit de la deuxième séance de suite où le CAC 40 prend plus de 2%, après son pire plongeon en cinq mois lors de la semaine précédente, de plus de 6%. À Wall Street à la mi-séance, vers 17h50 (16h50 GMT), l'indice Dow Jones gagnait 2,47%, le Nasdaq 2,14% et l'indice élargi S&P 500 2,30%. Aura-t-on un vainqueur à l'issue du vote dans la nuit de mardi 3 novembre à mercredi 4 novembre ? Donald Trump peut-il de nouveau créer la surprise ? Acceptera-t-il la défaite ?
À quelques heures de l'issue du scrutin, ces incertitudes n'ont pas empêché les investisseurs, traditionnellement très réfractaires au doute, d'aller de l'avant. "On a tellement évoqué tous les scénarios possibles et imaginables à cette élection qu'il est peu probable qu'on soit aussi surpris qu'en 2016" lorsque M. Trump avait créé la surprise face à Hillary Clinton, observe JJ Kinahan, responsable de la stratégie marchés chez TD Ameritrade aux États-Unis.
Pour Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque, "le marché mise sur une victoire de Biden et une vague bleue", la couleur démocrate. Le candidat de 77 ans a notamment promis un plan de relance massif pour aider les entreprises et les ménages américains à faire face à la crise économique liée à la pandémie de COVID-19. La séance de mercredi 4 novembre pourrait en revanche être davantage agitée selon lui.
"Si Biden gagne on pourrait assister à des prises de bénéfices, si c'est Trump à un phénomène d'aversion au risque", anticipe-t-il, précisant que la future composition des deux chambres du Congrès, autre enjeu de taille de l'élection, sera à surveiller de très près. La volatilité des marchés se maintient pour l'heure à des niveaux élevés mais loin du pic annuel connu lors de la première vague du COVID-19 en mars.
BNP Paribas a grimpé de 6,12% à 33,03 euros après la publication de ses résultats laissant apparaître au troisième trimestre un bénéfice net de 1,89 milliard d'euros, en baisse de 2,3% sur un an malgré un contexte économique et sanitaire incertain. Dans son sillage, Société Générale a aussi progressé de 5,44% à 12,78 euros et Crédit Agricole de 4,35% à 7,29 euros.
Ces trois banques avaient déjà enregistré des gains importants lundi 2 novembre. ArcelorMittal (+2,25% à 12,25 euros), Renault (+6,77% à 22,96 euros) ou Safran (+5,90% à 96,94 euros) ont profité du regain d'intérêt pour les valeurs cycliques, dépendantes de l'activité économique.
AFP/VNA/CVN