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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a progressé de 6,03 points à 5.508,73 points, après être monté en séance jusqu'à 5.518,37 points, au plus haut depuis début octobre 2018, dans un faible volume d'échanges de 2,9 milliards d'euros. Vendredi 12 avril, il avait terminé en hausse de 0,31%. Après une ouverture proche de l'équilibre, la cote parisienne a très légèrement progressé, ce qui lui a permis de signer un nouveau record annuel. "Nous sommes tout de même dans un marché qui monte un peu dans le vide, avec peu de volumes", a résumé Guillaume Garabédian, responsable de la gestion conseillée chez Meeschaert Gestion Privée.
Le marché progresse "beaucoup sur des espoirs, notamment celui que l'on aura un accord commercial prochainement sur la Chine et les États-Unis, occultant le fait que Donald Trump est progressivement en train de hausser le ton par rapport à l'Europe", a-t-il ajouté. Les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale se sont achevées samedi sur une note d'optimisme, les États-Unis laissant entrevoir la perspective de la fin de la guerre commerciale avec la Chine, ce qui pourrait faire rebondir la croissance mondiale. De leur côté, les États de l'UE ont approuvé lundi 15 avril l'ouverture de négociations commerciales avec les États-Unis pour éviter une guerre commerciale avec Washington en dépit du refus affiché de Paris de négocier avec un partenaire hostile à l'accord mondial sur le climat.
Les investisseurs "se focalisent sur le bon côté des choses, occultant les facteurs de risques", ce qui est rendu possible par deux choses conjointes, selon M. Garabédian, d'une part le fait que les banquiers centraux "vont être beaucoup plus accommodants" en 2019, et d'autre part par une "économie qui certes a ralenti mais dans le calme, sans affolement". Par ailleurs, le marché "a les yeux rivés sur les résultats d'entreprises qui vont avoir une importance majeure", a-t-il complété. Nous "n'attendons pas de déception a priori mais sans pour autant anticiper des croissances folles sur les bénéfices par action", a estimé le spécialiste.
Les banques américaines ont ouvert le bal des publications ce lundi: Citigroup a annoncé des résultats contrastés au premier trimestre tandis que Goldman Sachs a informé d'une chute de 20% à 2,2 milliards de dollars de son bénéfice net sur la période. L'agenda économique a par ailleurs été peu fourni ce mardi, à l'exception de la croissance de l'activité manufacturière dans la région de New York, qui a rebondi davantage que prévu en avril. En revanche, l'optimisme des milieux d'affaires américains s'est nettement affaibli, tombant au plus bas depuis trois ans, selon l'indice mensuel Empire State publié lundi.
AFP/VNA/CVN