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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 s'établissait à 7.651,82 points vers 09h55, tout proche (+12,85 points) de son niveau de la veille. Mardi 6 février, il avait progressé de 0,65%, soutenu par un rebond surpris des commandes industrielles en Allemagne.
Le principal élément moteur des marchés depuis le début de l'année est la perspective de baisses des taux d'intérêt directeurs des banques centrales.
Christian Parisot, du courtier Aurel BGC, estime que "les investisseurs pourraient plus concentrer leur attention, aujourd'hui, sur les banques régionales américaines, et les risques autour de l'immobilier commercial américain".
Quatre membres du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale doivent intervenir ce mercredi 7 février.
Mardi, Loretta Mester, présidente de l'antenne de Cleveland de la Réserve fédérale (Fed) américaine, a estimé que "ce serait une erreur de baisser les taux trop tôt ou trop rapidement sans preuve suffisante que l'inflation est sur une trajectoire durable et opportune pour revenir à 2%".
Selon Mme Mester "cela compromettrait tout le bon travail accompli pour ralentir l'inflation à son niveau actuel".
Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, s'est une fois de plus prononcée contre une baisse rapide des taux d'intérêt. Dans une interview au Financial Times, Mme Schnabel a déclaré que l'institution de Francfort devrait agir "patiemment et prudemment" au moment de desserrer la vis monétaire.
L’inflation encore vive dans le secteur des services, un marché du travail résilient et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient incitent à la prudence selon elle "contre un ajustement prochain du cap politique", pourtant attendu par les marchés à l’horizon d’avril.
Sur le marché obligataire, le taux de l'emprunt de l'État français à dix ans s'établissait à 2,79% contre 2,80% à la clôture de mardi 6 février.
TotalEnergies sans "feu d'artifice"
La major française TotalEnergies a dégagé en 2023 un bénéfice net record de 21,4 milliards d'USD (19,8 milliards d'euros, +4%). Mais son bénéfice "ajusté", très suivi par les investisseurs, a reculé de 36% à 23,2 milliards de dollars, par rapport à 2022, en raison de son retrait de ses activités en Russie.
Son action cédait 1% à 59,70 euros vers 09h55, après avoir ouvert en baisse de 3%.
Les résultats du quatrième trimestre sont ressortis légèrement en dessous des prévisions des analystes sondés par Bloomberg et les experts de RBC Capital Markets estiment que cette publication n'a pas révélé de "feu d'artifice".
AFP/VNA/CVN