La Bourse de Paris hésite et termine stable

La Bourse de Paris a terminé stable (-0,03%) lundi 5 février, hésitante entre des taux d'intérêt obligataires qui remontent en flèche et une dynamique économique qui reste soutenue aux États-Unis.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a fini à 7.589,96 points (-2,30 points). Vendredi 2 février, la Bourse de Paris a terminé proche de l'équilibre (+0,05%) à 7.592,26 points, affichant toutefois une perte de 0,55% sur la semaine.

La cote parisienne a navigué autour de ses niveaux de vendredi 2 février tout au long de la séance, tandis que dans le même temps sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt de l'État français à dix ans a continué de grimper, comme vendredi 2 février.

Les taux d'intérêt des dettes souveraines ont nettement remonté en trois séances, poussés par les commentaires du président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell, des données sur le marché de l'emploi plus élevés que prévu et un niveau d'activité dans les services bien supérieur aux attentes aux États-Unis.

Le taux d'intérêt de l'emprunt de l'État français à dix ans s'établissait à 2,81% vers 18h00 (17h00 GMT), contre 2,74% vendredi 2 février.

Les dernières statistiques économiques américaines sont "très bonnes pour l'activité américaine et pour le narratif du +soft-landing+", c'est-à-dire un ralentissement de l'inflation qui ne s'accompagne pas d'une récession, souligne Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.

Mais d'un autre côté, "cela repousse très probablement les velléités de baisses de taux à court terme", ajoute-t-il.

Les marchés continuent d'anticiper une baisse des taux "beaucoup trop agressive" au cours de l'année, alors que "les dernières statistiques ne donnent pas la place pour cinq réductions de taux" de la part de la Fed en 2024, observe Alexandre Baradez, rappelant également que la banque centrale américaine "ne considérait, en décembre, que trois baisses de taux cette année".

Atos au plus bas de son histoire

Le titre d'Atos a chuté de près de 29% à 2,79 euros et a atteint en séance le plus bas niveau de son histoire à 2,74 euros.

Le groupe informatique, qui connaît de grosses difficultés financières, annule son projet d'augmentation de capital, lancé l'été dernier, mais poursuit ses discussions avec le milliardaire Daniel Kretinsky pour lui céder une partie de ses activités, selon un communiqué publié avant l'ouverture du marché.

Krupa coupe dans les effectifs

Le groupe bancaire Société Générale (-1,47% à 22,77 euros) a annoncé lundi la suppression d'environ 900 postes à son siège, "sans départs contraints", soit environ 5% des effectifs de son siège, dans le cadre d'un plan de réduction de ses coûts déjà annoncé.

Ce plan de suppression de postes est le premier de Slawomir Krupa, directeur général de la banque depuis mai 2023. Son ampleur est quasiment doublée par rapport aux informations publiées le 19 janvier par l'agence Bloomberg, qui faisait état d'un plan prévoyant plus de 500 postes supprimés.

AFP/VNA/CVN

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