La Bourse de Paris finit dans le vert (+0,54%), tirée par des espoirs liés à l'Ukraine

La Bourse de Paris a fini dans le vert lundi 28 mars (+0,54%), portée par les espoirs d'une issue à la guerre en Ukraine et profitant du recul du pétrole, en l'absence de statistiques économiques.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la bourse de Paris, à la Défense, le 21 novembre 2019.

L'indice CAC 40 a pris 35,43 points, terminant à 6.589,11 points. Vendredi, il avait clôturé à l'équilibre (-0,03%), en baisse d'environ 1% sur la semaine.

"Les investisseurs ont l'espoir que les discussions entre l'Ukraine et la Russie puissent aboutir", a indiqué Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale chez Oddo Securities.

L'indice parisien a avancé de près de 2% en séance, se rapprochant de ses niveaux d'avant l'invasion russe en Ukraine, le 24 février, avant de calmer ses ardeurs. La veille du conflit, le CAC 40 avait clôturé à 6.780,67 points.

Côté valeurs, la séquence a marqué une inversion, les secteurs les plus exposés à la Russie reprenant du poil de la bête, à l'instar de l'automobile et des financières, tandis que les secteurs gagnants comme les matières premières et les spécialistes de la défense ont perdu du terrain. Le titre du groupe de technologie et de défense Thales (-1,95% à 117,95 euros) a fini dans le rouge.

Les négociateurs russes et ukrainiens doivent arriver lundi 28 mars à Istanbul pour une nouvelle session de pourparlers visant à tenter d'arrêter un conflit qui a causé plus de 500 milliards d'euros de pertes économiques à l'Ukraine, dont 108,5 milliards de dommages aux infrastructures, selon la ministre de l'Économie ukrainienne, Ioulia Sviridenko.

Le conflit en Ukraine renforce les prix des matières premières et de l'énergie, faisant ainsi grimper l'inflation qui mine le pouvoir d'achat des ménages.

Le marché obligataire est ainsi resté au coeur des préoccupations, le taux d'intérêt américain à cinq ans étant passé pendant quelques heures au-dessus de celui à échéance 30 ans, du jamais-vu depuis 2006.

Cette situation souligne la crainte des investisseurs d'une récession aux États-Unis, avec le durcissement de la politique monétaire de la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed).

AFP/VNA/CVN

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