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La salle de contrôle d'Euronext à La Defense (Hauts-de-Seine) le 24 avril 2017 |
À 09h18 (08h18 GMT), l'indice CAC 40 reculait de 32,72 points à 5.421,83 points. La veille 1er février, il avait fini en recul de 0,50%.
"Plus tôt cette semaine, les actions ont baissé sur fond de craintes concernant une remontée des taux (obligataires) et cette nervosité semble se manifester sur les marchés européens avec le Dax qui a enregistré hier sa pire chute depuis novembre 2017", a rappelé pour sa part Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Ainsi, "après un bon début d'année, il semblerait que certains investisseurs soient pris de vertige sur les marchés boursiers et même si la contagion n'a pas encore gagné les États-Unis, en raison de la faiblesse du dollar, nous avons l'impression qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour faire basculer le marché dans son ensemble vers une phase de correction plus nette", a-t-il complété.
Du côté des indicateurs, la séance sera à nouveau dense, entre les prix à la production industrielle pour le mois de décembre en zone euro, les commandes industrielles pour ce même mois aux États-Unis et la deuxième estimation du moral des ménages en janvier par l'Université du Michigan.
Mais le point d'orgue de la journée sera la publication du très attendu rapport mensuel sur l'emploi et le chômage américains pour janvier.
Les prévisions tablent sur un taux de chômage stable à 4,1%, son plus bas niveau depuis 17 ans, et 180.000 créations d'emplois, un chiffre encore soutenu. L'enquête mensuelle de la firme ADP a montré mercredi de solides embauches pour janvier à 234.000, supérieures aux attentes des analystes.
Nombreux abaissements de recommandations
Sur le front des valeurs, Sodexo était pénalisé (- 2,88% à 98,58 euros) par un abaissement de sa recommandation à "sousperformer" contre "neutre" auparavant par Morgan Stanley.
JCDecaux pâtissait lui aussi (- 4,42% à 33,32 euros) d'un baissement de sa recommandation à "sousperformer" contre "neutre" auparavant par Barclays.
Elis était pour sa part affecté (- 2,00% à 21,56 euros) par l'abaissement de sa recommandation à "conserver" contre "acheter" auparavant par Berenberg.
ArcelorMittal ne profitait guère (- 0,59% à 28,76 euros) du relèvement d'un cran de la note de sa dette par l'agence de notation financière Standard and Poor's, qui l'a faite sortir de la catégorie spéculative pour la première fois depuis 2012, au lendemain des résultats annuels solides du géant sidérurgique.
Lanson-BCC gagnait 0,54% à 37,00 euros après des ventes qui se sont stabilisées en 2017 grâce à un très bon quatrième trimestre, qui a représenté près de la moitié du chiffre d'affaires de l'année, a indiqué jeudi 1er février le groupe dans un communiqué.
Orange perdait à l'inverse 1,04% à 14,31 euros alors que la branche entreprises de l'opérateur, Orange Business Services (OBS), a annoncé vendredi 2 février avoir signé un accord en vue de l'acquisition de l'entreprise marseillaise Enovacom, un éditeur de logiciels dédié à la e-santé, première acquisition dans ce secteur pour l'opérateur.
NRJ Group grappillait 0,22% à 9,00 euros en dépit de la publication jeudi d'un chiffre d'affaires en retrait de 0,5% pour 2017 avec un repli de son activité radio qui n'est pas entièrement compensé par la progression de la télévision.
Teleperformance lâchait en revanche 1,32% à 119,20 euros. Un projet de rupture conventionnelle collective concernant 240 salariés est désormais sur la table chez le gestionnaire français de centres d'appels, qui veut aller vite avec un "calendrier resserré", a-t-on appris jeudi 1er février auprès de la CGT et de SUD.