>>La Bourse de Paris en hausse dans la matinée
>>La Bourse de Paris en hausse dans la matinée
À 09h20 (07h20 GMT), l'indice CAC 40 lâchait 13,87 points à 5.138,53 points. La veille, il avait fini en recul de 0,53%.
"Les minutes du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), tout comme vraisemblablement les débats qui doivent agiter la Banque centrale européenne après l'intervention de Mario Draghi à Sintra, signifient une indécision sur les politiques monétaires à mener dans la seconde moitié de l'année", ont relevé dans une note les stratégistes du courtier Aurel BGC.
La Bourse de Paris évolue en légère baisse. |
"Les marchés s'interrogent donc sur le rythme de la normalisation (monétaire), une incertitude et un flou générateurs d'attentisme", ont-ils complété.
La publication jeudi 6 juillet du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la BCE, au lendemain de celui de la Réserve fédérale (Fed), a en effet révélé que celle-ci avait envisagé en juin de signaler plus clairement qu'elle se dirigeait vers un resserrement monétaire. Elle y a toutefois finalement renoncé par "prudence", selon le document.
"Cette dernière séance de la première semaine du semestre sera importante. Un rebond des indices actions européens serait un marqueur fort de leur capacité à résister. À l'inverse, si les niveaux actuels ne tiennent pas, la correction pourrait prendre un peu plus d'ampleur", ont conclu les stratégistes de Aurel BGC.
Emploi américain en ligne de mire
Du côté des indicateurs, la séance du jour sera focalisée sur le très attendu rapport mensuel concernant l'emploi américain, l'un des indicateurs phares scrutés par la Fed.
Mais les chiffres ADP des créations d'emplois dans le secteur privé aux États-Unis, qui sont ressortis en dessous des attentes jeudi 6 juillet, n'étaient guère pour rassurer les investisseurs avant les données de ce vendredi 7 juillet.
Outre-Atlantique est également attendu le taux de chômage pour le mois de juin tandis qu'en Europe, les chiffres de la production industrielle pour le mois de mai au Royaume-Uni sont à l'agenda.
En Allemagne, cette dernière a augmenté bien plus que prévu en mai, s'appréciant de 1,2% par rapport au mois précédent, tandis que la production industrielle française a progressé de 1,9% le même mois, après un repli de 0,6% en avril.
Ce vendredi è juillet s'ouvre par ailleurs à Hambourg le sommet de deux jours des chefs d'État et de gouvernement du G20, qui sera notamment marqué par une rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
Sur le front des valeurs, Carrefour était rétrogradé en queue du CAC 40 (-2,87% à 21,67 euros), sans profiter de la publication jeudi 6 juillet d'un chiffre d'affaires de 21,75 milliards d'euros pour le deuxième trimestre 2017, en hausse de 6,1%, tiré par l'international et une amélioration de tendance sur la France.
Dans le sillage de Carrefour, sa filiale foncière Carmila plongeait de 22,23% à 24,11 euros après l'annonce du succès de son augmentation de capital pour un montant total de 632 millions d'euros, dont une option de surallocation de 75 millions.
Les valeurs pétrolières restaient également orientées à la baisse, un repli des stocks de brut la semaine dernière aux États-Unis n'ayant pas suffi à faire remonter les prix. Total reculait de 0,96% à 42,69 euros, TechnipFMC perdait 1,76% à 23,51 euros tandis que Vallourec se repliait de 1,42% à 5,41 euros.
Areva ne bénéficiait pas (-0,61% à 4,40 euros) du relèvement d'un cran de sa note, de "B" à "B+", par l'agence de notation financière SP Global Ratings, cette dernière ayant jugé le groupe nucléaire français en meilleure posture pour sa restructuration après l'approbation du démarrage de l'EPR de Flamanville.
Airbus progressait de 0,23% à 74,30 euros. L'avionneur européen a enregistré 203 commandes nettes d'avions au cours des six premiers mois de l'année, principalement lors du salon aéronautique du Bourget en juin, et effectué 306 livraisons d'appareils.