La Bourse de Paris en légère baisse avant l’élection américaine

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse lundi 4 novembre, les investisseurs restant prudents avant l’élection présidentielle américaine, dont l’issue reste incertaine. L’indice CAC 40 a perdu 37,40 points, soit une baisse de 0,50%, clôturant à 7.371,71 points. Vendredi 1er novembre, l’indice avait gagné 0,80%.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Vincent Juvyns, stratégiste chez JPMorgan AM, note "un certain attentisme" sur les marchés européens à l’approche de l’élection américaine. Les investisseurs restent préoccupés par les conséquences économiques d'un éventuel retour de Donald Trump au pouvoir, notamment sur les droits de douane.

"Pour les exportateurs européens, cela signifie plus de barrières commerciales, ce qui serait négatif pour les bénéfices des entreprises", explique Fawad Razaqzada, analyste chez City Index. En revanche, une victoire de Kamala Harris serait perçue plus favorablement, en raison de la continuité des politiques économiques actuelles.

Vincent Juvyns ajoute également que "la saison des résultats en Europe a été moins favorable" que celle des États-Unis, soulignant un écart croissant entre une économie américaine résiliente et une économie européenne en difficulté.

Changement à la tête de Schneider Electric

Schneider Electric (-2,33% à 234,30 euros) a annoncé lundi 4 novembre la fin des fonctions de son directeur général, Peter Herweck, après un an et demi à la tête de l’entreprise. Cette décision fait suite à des "désaccords" concernant la mise en œuvre de la stratégie du groupe. Olivier Blum, actuel responsable de l’activité Gestion de l’énergie du groupe, lui succède immédiatement. Malgré des résultats financiers solides, avec des ventes record au troisième trimestre, ce changement intervient dans un contexte de gestion interne difficile.

Le titre d’Ose Immunotherapeutics a bondi de 4,88%, atteignant 10,74 euros, après l’annonce de résultats positifs concernant un médicament en développement pour traiter la rectocolite hémorragique. L’étude de phase 2 a démontré "une forte efficacité et un profil de sécurité favorable" pour le Lusvertikimab, un anticorps monoclonal destiné à traiter cette maladie inflammatoire du côlon et du rectum. Ces résultats ont boosté la confiance des investisseurs envers la société de biotechnologie nantaise.

AFP/VNA/CVN

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