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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 était sans changement (-0,01%) vers 09h50, s'établissant à 7.408,36 points (-0,49 point). Vendredi 1er novembre, la Bourse de Paris s'est arrogée une hausse de 0,80%, mais a affiché un bilan hebdomadaire négatif (-1,18%).
"Les élections (américaines) devraient monopoliser l'attention au cours des 48 à 72 heures à venir, reléguant au second plan les autres nouvelles, les résultats d'entreprises et même les données économiques", a commenté Stephen Innes, analyste de Spi AM.
Le scrutin présidentiel américain voit se mesurer deux personnalités radicalement opposées et l'issue du vote devrait se jouer dans un mouchoir de poche selon différents sondages.
Par ailleurs, le vainqueur de la présidentielle ne sera peut-être pas encore connu lorsque débutera mercredi matin 6 novembre la réunion du comité monétaire de la Fed, pas plus que lorsqu'elle s'achèvera jeudi à la mi-journée 7 novembre et quand le président de l'institution, Jerome Powell, tiendra sa conférence de presse.
Une coupe d'un quart de point de pourcentage des taux de la Fed est majoritairement attendue. Ses taux directeurs tomberaient alors dans la fourchette de 4,50-4,75%. Une première baisse des taux avait été décidée en septembre, pour la première fois depuis mars 2020, d'un demi-point de pourcentage directement.
"Une baisse de" 0,25 point cette semaine "est quasi certaine", a estimé Bruno Cavalier, chef économiste d'Oddo BHF. Sur les autres marchés, le billet vert reculait nettement de 0,52% face à la monnaie unique européenne, à 1,0890 USD pour un euro, vers 09h45 GMT.
Le rendement des emprunts d'État à 10 ans ressortait à 4,30%, contre 4,38% à la clôture vendredi 1er novembre. Son équivalent à échéance deux ans, le plus sensible aux évolutions de politique monétaire, s'établissait à 4,16% contre 4,21%.
Le taux d'intérêt des emprunts de l'État français à 10 ans atteignait 3,17%, sans changement par rapport à la clôture de vendredi.
Schneider se sépare de son DG
À la cote parisienne, le géant français des équipements électriques Schneider Electric lâchait 0,73% après avoir annoncé lundi qu'il mettait fin aux fonctions de son directeur général depuis un an et demi, l'Allemand Peter Herweck, après des "désaccords" sur "la mise en œuvre de la feuille de route" de la société qui a réalisé des ventes record au troisième trimestre.
Le Français Olivier Blum, 54 ans, actuellement à la tête de l'activité Gestion de l'énergie du groupe, lui succède de manière "immédiate", a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
AFP/VNA/CVN