>> La Bourse de Paris et son secteur du luxe accueillent mal les données chinoises
>> La Bourse de Paris termine le mois en net recul
>> La Bourse de Paris clôture en hausse, soulagée par la dette américaine
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 reculait légèrement de 0,09% soit de 6,63 points, à 7.263,57 points vers 10h15. A la dernière clôture, vendredi 2 juin, l'indice avait terminé en nette hausse de 1,87%, marquant toutefois un recul sur la semaine de 0,66%.
Les investisseurs gardent les yeux "rivés sur l'état de la conjoncture économique, et la réponse de celle-ci, dans les grands pays, au resserrement monétaire", commente Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de La Banque Postale AM.
Vendredi 2 juin, les marchés avaient été surpris par l'annonce de près de 340.000 emplois créés en mai aux États-Unis, "contre moins de 200.000 attendus", poursuit Sebastian Paris Horvitz. En parallèle, la croissance des salaires a toutefois ralenti et le taux de chômage a augmenté (3,7% en mai contre 3,4% le mois précédent).
Ces données économiques sont mitigées et à l'approche de la prochaine réunion de la Fed, prévue pour les 13 et 14 juin, les investisseurs tentent d'estimer la probabilité d'une prochaine hausse des taux directeurs de la puissante institution américaine.
Selon les analystes de la Deutsche Bank, les marchés estiment qu'il y a "environ une chance sur trois d'une hausse des taux la semaine prochaine, mais peut-être que la publication à venir de l'inflation (indice CPI, attendu le 13 juin, NDLR) pourrait être le principal élément susceptible de faire pencher ces probabilités en faveur d'une hausse" si l'inflation ne donne pas des signes d'essoufflement.
Par ailleurs, "les doutes sur la force de la reprise chinoise persistent", ajoute l'analyste de La Banque Postale AM. "On attend plus de mesures de stimulation du gouvernement pour soutenir l’activité, mais le consensus est toujours pour une impulsion modérée", poursuit-il.
En France, l'activité du secteur privé français a légèrement progressé au mois de mai, toujours tirée par le dynamisme du secteur des services qui compense l'atonie de l'industrie, a confirmé le cabinet S&P Global.
Le luxe en repli
Les valeurs du luxe, sensibles à la conjoncture économique de la Chine étaient en repli. LVMH perdait 0,97% à 822,70 euros, Hermès 0,99% à 1937,20 euros et Kering 0,69% à 503,20 euros.
Les pétrolières en hausse
Ce week-end, à l'issue d'une réunion de l'Opep+ à Vienne, l'Arabie saoudite s'est engagée à réduire sa production de pétrole d'un million de barils par jour à compter de juillet. "Cela ramènerait le niveau de production du pays à environ 9 millions de barils par jour le mois prochain, soit le niveau le plus bas depuis des années", souligne John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud.
Après ces annonces, le pétrole a rebondi, tout comme les valeurs du secteur. TotalEnergies gagnait 1,21% à 55,85 euros, Technip Energies 2,85% à 19,51 euros et Vallourec 2,30% à 10,66 euros vers 10h10.
AFP/VNA/CVN