Wall Street termine en baisse, craignant le COVID-19 et les élections en Géorgie

La Bourse de New York a cédé du terrain lundi 4 janvier pour sa première séance de l'année, inquiète de l'accélération des cas de COVID-19 et appréhendant les résultats d'une élection sénatoriale américaine-clé mardi 5 janvier en Géorgie.

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Le New York Stock Exchange à Manhattan (New York), le 16 novembre 2020.
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon des résultats provisoires à la clôture, l'indice des valeurs vedette Dow Jones a conclu à 30.223,89 points, en repli de 1,25%.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 1,47% à 12.698,45 points. Et l'indice élargi S&P 500 a abandonné 1,48% à 3.700,65 points.
Les trois indices, qui avaient pourtant commencé la séance dans le vert, ont perdu jusqu'à plus de 2,5% en milieu de séance avant de regagner un peu de terrain.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1.843.631 morts dans le monde et les États-Unis ont débuté l'année 2021 en franchissant un nouveau seuil sinistre avec 20 millions de cas recensés de COVID-19 depuis le début de la pandémie.
Le Royaume-Uni a en outre annoncé lundi soir le reconfinement de l'Angleterre jusqu'à mi-février pour lutter contre la propagation du nouveau variant du coronavirus, plus contagieux.
"Je crois que la poursuite des cas de COVID-19 et les élections de mardi 5 janvier en Géorgie ont secoué le marché", car les investisseurs sont incertains des résultats de cette double élection sénatoriale dans l'
État de Géorgie (Sud), a déclaré à l'AFP Quincy Krosby de Prudential.
"Il y a une inquiétude grandissante que les démocrates puissent gagner ces sièges", a ajouté l'analyste, ce qui permettrait au parti de Joe Biden de contrôler à la fois la Chambre des représentants et le Sénat. "Cela pourrait avoir des implications sur les impôts, les régulations sur le secteur de la technologie, des banques et de l'énergie".
Jusqu'ici, a aussi souligné Chris Low de FNH Financial, les investisseurs "étaient bien contents que les élections aient abouti à un gouvernement divisé où rien de radical ne pouvait être voté", avec une cohabitation entre une Maison Blanche et la Chambre démocrates et un Sénat contrôlé par les républicains.
"Mais les courtiers commencent à être nerveux face au risque qu'un parti ait la voie libre pour réaliser des choses", a-t-il ajouté.
Tous les secteurs du S&P 500, hormis l'énergie juste à l'équilibre, étaient en nette baisse, à commencer par l'immobilier (-3,29%), les services et les titres industriels.
Boeing a reculé de 5,25% après une mauvaise note d'un analyste. American Airlines (-4,06%) et United Airlines (-3,75%) ont suivi.
Au sein de la tech, c'est Apple qui a guidé la descente, terminant en chute de 2,47%, suivi de Google (Alphabet) en repli de 1,35% alors que le personnel du géant de la tech veut former un syndicat, une première parmi les grands groupes du secteur.
Amazon (-2,16%), Microsoft (-2,13%), Facebook (-1,54%) ont tous nettement conclu dans le rouge.
Parmi les autres titres du jour, MGM Resorts International a plongé de 5,68% après avoir fait une offre sur le groupe britannique de jeux, Entain, pour 8 milliards de livres, jugée trop faible par celui-ci.
La plateforme de streaming Roku a perdu 4,25% alors qu'elle est en négociation pour racheter le catalogue de Quibi, le service de streaming de vidéos courtes lancé sans succès en avril en Amérique du Nord par Jeffrey Katzenberg, un ancien patron de Disney.
Le titre d'Herbalife (+3,95%) a profité de la cession par Carl Icahn, son plus gros actionnaire jusqu'ici, pour environ 600 millions d'USD de ses parts dans le spécialiste américain des compléments alimentaires.

AFP/VNA/CVN

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