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Le logo d'Euronext, qui détient notamment la Bourse de Paris, à son siège du quartier des affaires parisiennes de La Défense, le 7 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Francfort a pris 0,27%, Londres 0,32% et Milan 0,62%. Paris est resté à l'équilibre (-0,07%). Vers 09h30 à Paris, l'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, perdait 0,90%, soit une baisse de 66,33 points, à 7.269,07 points. La veille, il avait terminé en hausse de 0,86%.
"L'ambiance du marché est redevenue plus négative (...) alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine montrent des signes d'escalade", commente Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.
"Les conflits commerciaux persistants du président Trump avec ses partenaires commerciaux ont maintenu les investisseurs sur leurs gardes", affirme Patrick Munnelly, de Tickmill Group.
"La balle est dans le camp de la Chine" sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi 15 avril la Maison Blanche, alors que Pékin continue de mettre la pression sur Washington.
La Chine, qui riposte systématiquement aux surtaxes douanières américaines, a suspendu toute réception d'avions fabriqués par le constructeur américain Boeing. La Poste de Hong Kong (Chine) a de son côté annoncé mercredi 17 avril qu'elle suspendait les envois de colis à destination des États-Unis.
Le président américain Donald Trump a aussi ouvert mardi 15 avril une enquête sur les "effets sur la sécurité nationale" de l'importation de minerais critiques ainsi que les "produits dérivés", comme les smartphones ou les véhicules électriques, selon la Maison Blanche.
Sur d'autres fronts, "il n'y a pas eu de signe d'avancée entre les États-Unis et l'Union européenne non plus", rappelle Jim Reid. "Les investisseurs mondiaux restent inquiets face aux incertitudes entourant la politique commerciale américaine et à la volatilité des marchés", note M. Munnelly.
Edenred voit rouge
La société française de services prépayés Edenred, qui commercialise le Ticket Restaurant, a confirmé mercredi 16 avril ses objectifs pour le reste de l'année tout en se disant "très vigilant sur l'évolution de la situation économique mondiale", a souligné le PDG Bertrand Dumazy.
Entre janvier et mars, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 724 millions d'euros, en hausse de 5,7%, dont 667 millions de chiffre d'affaires opérationnel - hors revenus purement financiers - (+6,7%), soit "soit légèrement en dessous du consensus de la société et des estimations de Jefferies", notent les analystes de la banque d'investissement.
Vers 09h30 à Paris, le titre du groupe perdait 3,75% à 30,05 euros.
L'automobile cale
Le rebond des titres automobiles observé mardi 15 avril après des propos plus conciliant de Donald Trump sur le secteur s'est ainsi vite essoufflé. Vers 09h30 à Paris, Stellantis perdait 3,71% à 8,02 euros, et Renault, toutefois moins exposé aux États-Unis, 1,50% à 43,89 euros.
L'industrie automobile est "en danger" aux États-Unis et en Europe, avait d'ailleurs alerté mardi 15 avril le président de Stellantis, John Elkann, mettant en cause à la fois les augmentations de droits de douane et une trajectoire "irréaliste" de réduction des émissions.
AFP/VNA/CVN