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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a perdu 34,92 points à 5.039,50 points. La veille, il avait progressé de 0,13%. La cote parisienne a évolué dans le rouge toute la journée et perdu une bonne partie des gains obtenus lors des trois premières séances de la semaine. La réunion du comité monétaire de la Fed "a manqué de concret" et a donc donné l'impression que le statu quo allait "rester jusqu'au résultat de l'élection présidentielle américaine", note Mikael Jacoby, responsable du courtage Europe continentale à Oddo BHF.
Le président de l'institution Jerome Powell a encore souligné que le retour à la situation de début 2020 restait loin. Signe du chemin qu'il reste à parcourir, l'activité manufacturière de la région de Philadelphie est restée en croissance en août mais à un rythme moindre, selon l'indice de l'antenne locale de la Fed, publié jeudi 17 septembre. M. Powell a confirmé que les taux devraient rester au moins jusqu'en 2023 dans une fourchette entre 0 et 0,25%, au niveau plancher où l'institution les avait mis en urgence en mars.
Cette position a renforcé "le surplace" de l'indice français depuis l'été, qui oscille entre 4.900 et 5.100 points sans pouvoir se décider, juge M. Jacoby. Les publications rendant compte de l'impact de la crise du COVID-19 sur les économies au troisième trimestre seraient susceptibles de permettre aux investisseurs de se positionner davantage, selon lui.
Jeudi 17 septembre, les investisseurs ont pris note de la baisse des demandes hebdomadaires de chômage aux États-Unis, mais à un rythme plus faible qu'attendu. L'indicateur est toutefois moins scruté qu'au début de la phase de reprise. La foncière Unibail-Rodamco-Westfield s'est approchée de son plus bas niveau de l'année en séance et a perdu au final 10,02% à 35,99 euros. L'entreprise a confirmé mercredi 16 septembre une augmentation de capital de 3,5 milliards d'euros. Les bruits autour d'une opération de ce genre ont augmenté la volatilité de l'action depuis plusieurs semaines.
"Une fois l'augmentation en capital effectuée, les investisseurs auront davantage envie de se positionner sur le titre. Mais ça va prendre du temps", note M. Jacoby. Dans son sillage, Klepierre a perdu également 7,98% à 12,62 euros, tandis que Mercialys a cédé 2,61% à 5,42 euros. Les valeurs technologiques françaises se sont affaissées, tandis que l'indice Nasdaq reculait lors de l'ouverture américaine. STMicroelectronics a reculé de 2,69% à 26,09 euros et Capgemini de 1,55% à 117,55 euros.
AFP/VNA/CVN