La Bourse de Paris confirme son rebond et gagne 0,95%

La Bourse de Paris évoluait mardi 22 décembre en nette hausse de 0,95% à mi-séance, insuffisamment toutefois pour combler les lourdes pertes de la veille.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 récupérait 51,28 points à 5.444,62 points vers 12h30. Lundi 21 décembre, il avait perdu 2,43%.
Toute l'Europe boursière se parait de vert lundi 21 décembre, Francfort gagnant 0,87%. Londres était plus en retrait, en hausse de 0,09%. Le marché britannique était pénalisé par la remontée de la livre, dont la chute lundi 21 décembre l'avait un peu préservé des pertes sur le continent.
Les contrats à terme sur les indices américains avant l'ouverture étaient mitigés : celui du Dow Jones reculait de 0,04%, mais celui de l'indice élargi S&P 500 montait de 0,15% et celui de l'indice technologique Nasdaq de 0,40%.
"Les craintes relatives à la nouvelle souche du coronavirus se sont un peu estompées, tout comme celles que le Royaume-Uni puisse subir une longue période d'isolement", relate David Madden, analyste de CMC Markets.
L'Organisation mondiale de la Santé a affirmé lundi 21 décembre lors d'une conférence de presse que cette nouvelle souche virale n'était "pas hors de contrôle", allant à l'encontre de l'expression du gouvernement du Royaume-Uni dimanche.
Le même jour, la Commission européenne a annoncé qu'elle autorisait la distribution dans l'UE du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech, quelques heures après le feu vert de l'Agence européenne des médicaments (AEM).
Le régulateur européen des médicaments avait assuré plus tôt qu'il n'existait "aucune preuve" permettant de dire que le vaccin Pfizer-BioNTech ne protégerait pas contre la nouvelle souche du COVID-19.
Mardi 22 décembre, le laboratoire allemand BioNTech s'est dit capable de fournir un nouveau vaccin "en six semaines" en cas de mutation du virus comme celle détectée au Royaume-Uni.
Par ailleurs, les investisseurs saluaient "la validation du projet de loi de dépenses américain ainsi que les progrès des négociations de Brexit", qui ont repris lundi, selon Pierre Veyret, analyste d'ActivTrades.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont parlés lundi soir 21 décembre alors que les négociations post-Brexit sont notamment bloquées par la pêche.
Rebonds des compagnies aériennes
Très fortement pénalisées par les restrictions de déplacement lundi 21 décembre, les compagnies aériennes se reprenaient.
Easyjet, a passé un accord avec le constructeur aéronautique Airbus (-0,02% à 86,52 euros) pour repousser à 2027 et 2028 la livraison de 22 appareils qui était prévue entre 2022 et 2024, afin de préserver ses liquidités et progressait de 3,57% à 784 pence.
Air France-KLM grimpait de 5,23% à 4,73 euros, au lendemain de sa chute de plus de 4%, et IAG, maison mère de British Airways, de 4,76% à 150,77 pence.
L'automobile remet la marche avant
Autre secteur en difficulté lundi 21 décembre, l'automobile se ressaisissait: Renault gagnait 2,76% à 36,09 euros et Peugeot 2,48% à 22,72 euros.
Francfort aussi était concerné, Daimler progressant de 1,28% à 57,11 euros et Volkswagen de 0,30% à 149,44 euros.

AFP/VNA/CVN

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