>>La Bourse de Paris en baisse de 2,06%, inquiète du COVID-19
>>La Bourse de Paris baisse de 0,13%
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 progressait de 42,92 points à 5.438,76 points vers 9h15. Lundi 21 décembre, il avait chuté de 2,43%.
Les marchés américains ont été plus résilients, chutant en début de séance avant de combler une partie des pertes. L'indice des valeurs vedettes, le Dow Jones Industrial Average, a même finalement progressé de 0,12%.
En revanche, la Bourse japonaise a moins bien résisté mardi 22 décembre, l'indice vedette Nikkei lâchant 1,04%.
Le marché parisien a notamment "l'espoir que la nouvelle souche du coronavirus ne soit qu'une mutation +logique+ du virus à l'instar de celui de la grippe chaque année", analyse John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.
Après la frayeur sur les indices européens lundi 21 décembre, le CAC réalisant sa pire performance en près de deux mois, plusieurs autorités ont tenté de rassurer.
L'Organisation mondiale de la Santé a affirmé lundi 21 décembre lors d'une conférence de presse que cette nouvelle souche virale n'était "pas hors de contrôle", allant à l'encontre de l'expression du gouvernement du Royaume-Uni dimanche.
Plus tôt dans la journée, elle avait appelé ses membres à "renforcer leurs contrôles" en Europe.
Une grande partie des pays européens ont suspendu leurs liaisons avec le Royaume-Uni.
Dans le même temps, le processus de vaccination a franchi une nouvelle étape dans l'Union européenne.
La Commission européenne a annoncé lundi 21 décembre qu'elle autorisait la distribution dans l'UE du vaccin anti-COVID de Pfizer-BioNTech, quelques heures après le feu vert de l'Agence européenne des médicaments (AEM).
Le régulateur européen des médicaments avait assuré plus tôt qu'il n'existait "aucune preuve" permettant de dire que le vaccin Pfizer-BioNTech ne protégerait pas contre la nouvelle souche du COVID-19.
L'UE a affirmé vouloir entamer une campagne de vaccination coordonnée dans l'ensemble de l'UE à partir du 27 décembre.
Lundi 21 décembre, "les investisseurs se sont vus confrontés à la leçon si maintes fois répétée et jamais apprise qui veut que sans peur le marché ne peut progresser durablement. Néanmoins, l'espoir d’une deuxième partie de 2021 porteuse devrait maintenir un fort appétit pour le risque", estime Sebastian Paris Horvitz, stratégiste de la Banque postale AM.
Aérien et financières au rebond
Les valeurs les plus touchées par la chute de lundi 21 décembre rebondissaient en début de séance.
Air France prenait 3,11% à 4,64 euros, au lendemain de sa chute de plus de 4%, et Airbus 0,68% à 87,07 euros.
Du côté des bancaires, Société Générale, après avoir perdu plus de 5% lundi 21 décembre, récupérait 1,98% à 16,48 euros, et BNP Paribas 1,40% à 42,30 euros. Dans l'assurance, Axa gagnait 1,57% à 19,35 euros.
Enfin, Renault progressait de 1,84% à 35,72 euros.
AFP/VNA/CVN