>>La Bourse de Paris rebondit de 0,83% à 6.560,80 points
>>La Bourse de Paris termine en forte baisse de 2,17%
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h30, l'indice phare CAC 40 perdait 58,41 points à 6.461,60 points. Jeudi 30 septembre, il avait fini la séance en baisse de 0,62% et le mois de septembre en repli de 2,40%.
Les marchés ont "certainement beaucoup de raisons de s'inquiéter de la flambée des prix de l'énergie, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement et des préoccupations concernant une inflation plus persistante", commente Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.
En plus de réduire le pouvoir d'achat des ménages et de freiner la reprise économique, une inflation forte et persistante pourrait pousser les banques centrales à réduire leur soutien plus rapidement que prévu.
À 11h0 sera publié la première estimation de l'inflation dans la zone euro de septembre. Pour faire face à l'augmentation des prix de l'énergie plusieurs pays européens ont pris des mesures.
Le Premier ministre français a annoncé que le gouvernement allait "bloquer" le tarif réglementé du gaz au niveau d'octobre jusqu'en avril 2022, et limiter l'augmentation de celui de l'électricité à 4% en février, au lieu de 12% prévu.
Outre-Atlantique, les États-Unis ont évité in extremis la paralysie des services fédéraux grâce à une loi de finances qui prolonge le budget actuel jusqu'au 3 décembre, adoptée par la Chambre des représentants et le Sénat, et signée par Joe Biden.
Mais revers pour le président démocrate : après des heures de négociations frénétiques, les chefs démocrates du Congrès américain ont reporté le vote attendu jeudi pour approuver définitivement un vaste plan d'investissements dans les infrastructures, faute d'être parvenus à un accord entre l'aile gauche du parti et les plus centristes.
L'automobile toujours à la peine
Le marché automobile français a reculé de 20,5% en septembre par rapport à septembre 2020, selon la Plateforme automobile qui relève que les perspectives sont sombres pour la fin de l'année, en raison notamment de la pénurie de composants électroniques.
Stellantis perdait 3,27% à 16,05 euros, Renault 1,51% à 30,45 euros et Faurecia 2,18% à 40,01 euros.
Trois poids lourds dans l'hydrogène
Le groupe de gaz industriels Air Liquide (+0,15% à 138,73 euros), le géant de l'énergie TotalEnergies (-1,27% à 40,81 euros) et le spécialiste de la construction et des transports Vinci (-1,93% à 88,38 euros) ont annoncé la création d'un fonds d'investissement dédié au développement des infrastructures d'hydrogène renouvelable et bas carbone.
AFP/VNA/CVN